Total retire son offre sur le canadien UTS

Total a annoncé hier le retrait de son offre visant à acquérir la totalité des actions d’UTS Energy Corporation, cette offre ayant expirée à 20 h (heure de Toronto), le 27 avril 2009.

Le pétrolier français par l’intermédiaire de sa filiale au Canada, avait proposé 1,75 C$ par action en numéraire.

"Bien que nous soyons convaincus que notre offre représentait une valeur certaine et équitable pour les actionnaire d’UTS, nous prenons acte de leur décision", a déclaré Michael Borrell, président de Total Canada. "Total Canada reste engagé sur ses activités et ses investissements actuels au Canada et entend poursuivre la mise en œuvre de sa stratégie volontariste dans les sables bitumineux."

Total Exploration et Production au Canada

Total est l’opérateur du projet Joslyn, dont il détient 74%. L’exploitation en sera menée par extraction minière à ciel ouvert. Le potentiel de production est actuellement estimé à plus de 200 000 barils par jour.

Total détient également une participation de 50% dans le projet Surmont, situé à 60 kilomètres au sud-est de Fort McMurray. La première phase du projet, mise en service en 2007, d’une capacité en plateau de 27 000 barils par jour, produit actuellement 18 000 barils par jour. Elle sera suivie d’une deuxième phase qui permettra de porter la production totale de Surmont à environ 110 000 barils par jour. Des phases supplémentaires de développement sont à l’étude.

En 2008, Total a acquis Synenco Energy qui détenait un intérêt dans le projet Northern Lights, et détient maintenant 50% du projet.

         

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Denlaf

Je suis canadien (québécois) et, pourtant, je m’oppose à l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Le procédé pollue l’environnement, consomme beaucoup de gaz naturel dans le procédé de transformation, nécessite des quantités incommensurables d’eau et, pour ne rien arranger, assèche la nappe phréatique. Pas à ce prix. Vivement les énergies renouvelables sur :   http://www.denis-laforme.over-blog.com

js

ecologique. Que va t’on attaquer la prochaine fois ?

pasnaif

Entre d’une part, le pôle déjà diabolisé d’exploitation saccageant la nature et gaspillant eau et gaz, et d’autre part le pôle “vertueux” recyclant l’eau, reconstituant la zone végétale sans laisser de trace d’éventuels détergents, on touve de tout dans la littérature Internet. Je n’ai pas vraiment trouvé d’article neutre indicant la voie à suivre, voire contraignante où effectivement la protection de la nature est battue en brêche par la profitabilité. Avec un baril à 150$ sous 2-3 ans voire davantage à cause de la spéculation, nous serions peut-être bien contents d’avoir ces exploitations putôt qu’une catastrophe économique durable dite de la “fin deu pétrole à gogo”.