Une hydrolienne installée au sein de La Cité de la Mer à Cherbourg

Dans le cadre de l’opération menée avec la Communauté Urbaine de Cherbourg, DCNS a remis l’hydrolienne auparavant entreposée sur son site de Cherbourg à La Cité de la Mer.

Cette hydrolienne, un prototype à l’échelle 1/3 apporte une nouvelle dimension industrielle à la zone d’exposition de La Cité de la Mer. C’est un symbole fort pour le groupe DCNS et pour le bassin industriel local, qui souhaitent faire de Cherbourg le centre de gravité de l’industrie des hydroliennes en France.

Une nouvelle étape pour La Cité de la Mer

L’hydrolienne, de 10 mètres de long pour 8 mètres de hauteur et d’une masse de 20 tonnes, a rejoint par la mer le quai de France de La Cité de la Mer. A terme, l’hydrolienne sera exposée sur une zone aménagée à proximité du Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins Le Redoutable. Les visiteurs de la Cité de la Mer auront ainsi sous leurs yeux à la fois l’illustration du progrès industriel avec la construction des sous-marins et l’innovation représentée par les énergies marines renouvelables en général et les hydroliennes en particulier.

La Cité de la Mer prépare d’ores et déjà sa future refonte muséographique du Pavillon des Expositions Permanentes qui verra le jour en 2016-2017. L’installation de l’hydrolienne est donc une première étape dans la modernisation des thématiques abordées au sein de La Cité de la Mer. Le parc à thème présente déjà au public SeaOrbiter de Jacques Rougerie ou encore Deepsea Challenger, l’engin révolutionnaire qui permis à James Cameron d’établir le record de plongée en solo à – 10.908 mètres.

DCNS s’est dit prêt à répondre à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) annoncé par le Président de la République, le 30 septembre dernier, puis aux futurs appels d’offres pour des fermes commerciales. La réalisation d’une ferme pilote est en effet une étape majeure et indispensable avant la création d’une usine qui produira des hydroliennes en nombre suffisant pour livrer des fermes commerciales clés en main.

La filière hydroliennes en France pourrait générer la création de 1.000 emplois localement.

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Stephsea

Un musée est il le lieux pour des objets “sponsorisés” à outrance? Au delà du fait que l’hydrolienne EDF-DCNS n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’industrie – naissante – des EMR, on peut noter qu’elle n’a pas encore fait ses preuves et qu’elle est en concurrence sur le terrain avec bien d’autres hydrauliennes très différentes. Un musée a t’il vocation à mettre en avant des entreprises d’une part, et des procédés qui sont encore expérimentaux? Cette place et le spectacle offert ouvre le débat d’une concurence déloyale et faussée avec d’autres projets eux aussi prototypes mais qui ne sont pas portés par des entreprises aussi puissantes. Qu’on expose des protos ou des maquettes en citant les entreprises discrètement, qu’on le fasse avec un vrai soucis d’équité, d’égalité de traitement, qu’on mette en évidence la pluralité des acteurs et surtout des systèmes, qu’on fasse donc un vrai travail d’exposition scientifique, d’accords, sinon, c’est faire du spectacle à peu de frais, en sacrifiant la vérité, au mépris des visiteurs et des projets rejetés dans l’hombre.

Pastilleverte

Exemple de création (potentielle d’emplois locaux dans les enr : +1000 pertes d’emplois dans “arsenal” (DCNS 100% militaire) -1000 à -2000 ? c’est ce qu’on appelle en propagande “verte” 1000 créations d’emploi (à l’horizon 20XX)