De la paille de riz transformée en éthanol cellulosique

L’Institut de recherche sur l’énergie nucléaire (INER), dépendant du Conseil pour l’énergie atomique (AEC) taiwanais, a pour la première fois dans l’île conçu un système permettant de transformer de la paille de riz en éthanol cellulosique.

Le processus permet à l’heure actuelle de transformer dix kilogrammes de paille de riz en 2 litres d’éthanol cellulosique pur à 99,5%. La prochaine étape est de pouvoir produire 200 litres par jour de ce biocarburant en 2010.

Quand la technique de production sera mature, l’INER souhaite transférer cette technologie à des entreprises locales pour produire ce biocarburant. Les autorités taiwanaises pensent que cet éthanol pourrait fournir à terme 3% des besoins en énergie de transport avec un coût de 25 dollars taiwanais le litre (soit 53 centimes d’euros).

L’éthanol cellulosique est un biocarburant de transport fabriqué à partir de sources ligno-cellulosique (bois, feuille, paille, etc.). Son potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre est supérieur à celui de l’éthanol traditionnel fabriqué à partir de céréales et notamment du maïs (90% de réduction contre seulement 10 à 20%).

La production de cet éthanol cellulosique permettrait de stimuler la croissance économique dans les régions rurales de l’île avec un coût de production peu important.

BE Taiwan numéro 12 (6/03/2008) – Institut Français de Taipei (Taiwan) / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53400.htm

            

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Bertin bagalwa

Bonjour, J’ai appréciè à juste titre le résultat de cette recherche qui est une des solutions aux problèmes qui se posent déjà dans le monde, c’est à dire la concurrence entre le biocarburant et les produits alimentaires. J’encourage ces genres de recherches qui apportent une solution durable aux prroblèmes qui se posent dans le monde au lieu d’incriminer injustement le biocarburant. Le “biocar” de deuxième génération est vraiment recommandée aux pays en développement. En RDC, mon pays, je suis parmi les chercheurs économistes qui s’intéressent à ce produit. En attendant de vous lire encore prochainement, je souhaite une longue vie à votre site. Bertin BAGALWA.