Des transporteurs signent la charte CO2 de l’Ademe

GEFCO et STEF-TFE, des sociétés de transport logistiques ont signé le 9 décembre dernier à la Préfecture d’Ile-de-France la charte d’engagements volontaires de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de marchandises d’Ile-de-France.

Cette Charte a été élaborée par le ministère des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer et les organisations professionnelles FNTR et TLF, en collaboration avec l’ADEME. C’est la première fois qu’elle est signée en Ile-de-France.

Par les engagements de la charte, GEFCO et STEF-TFE s’engagent en faveur du développement durable sur des objectifs de réduction de leurs émissions de CO2 pour la période 2010 – 2012 et pour leurs activités de transport routier. Les objectifs de réduction sont liés notamment à la formation des conducteurs, à la consommation de carburant, à la modernisation des flottes et à l’amélioration des taux de remplissage des camions et des schémas logistiques.

A cette occasion, Yves Fargues – PDG de GEFCO – a rappelé « qu’avec nos bureaux d’études, nous concevons et révisons en permanence des schémas de transport et de logistique, pour trouver le meilleur optimum « coût/qualité/carbone ». C’est ainsi que nous favorisons toujours plus les modes alternatifs à la route. Nous y recourons en moyenne chaque année à hauteur de 25 % alors que la moyenne européenne est plus basse. Une preuve : sur les 3,2 millions de voitures transportées par GEFCO en 2008, 1 million l’a été par mer et près de 800 000 par fer. »

De son côté, Francis Lemor, PDG de STEF-TFE a indiqué que « l’Ile-de-France étant le plus grand bassin de consommation alimentaire de l’Europe, c’est aussi la région d’Europe qui génère le plus de trafic de denrées périssables par la route. Rien que pour les flux traités par STEF-TFE, chaque jour, ce sont en effet près de 300 camions frigorifiques qui circulent en direction de la région ou au départ de la région vers le reste de la France pour alimenter quotidiennement des millions de consommateurs. Pour autant l’impact sur l’environnement du transport routier de produits périssables reste modéré, puisque, malgré beaucoup d’idées reçues, la distance moyenne parcourue en France par une tonne de produits frais qui emprunte la route n’excède pas 180 kilomètres

            

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