EDF EN acquiert 2 unités de production de biogaz

EnXco, la filiale américaine d’EDF Energies Nouvelles, annonce avoir réalisé l’acquisition de la société Beacon Landfill Gas Holdings LLC, spécialiste des installations de biogaz aux Etats-Unis.

Cette acquisition porte principalement sur deux unités de production de biogaz, situées dans l’ouest de la Pennsylvanie sur des centres d’enfouissement exploités par les groupes industriels Veolia et Allied Waste Service. Le potentiel de production de biogaz des deux centrales permet d’alimenter en moyenne l’équivalent d’une centrale électrique d’une puissance de 50 MW (près de 65 MW à terme avec l’augmentation de la production de gaz).

Ces deux installations de biogaz collectent le méthane, gaz produit par la décomposition des déchets, et le purifient afin qu’il puisse être injecté sur le réseau national de gaz naturel. Cette technologie permet de produire une énergie renouvelable en valorisant des déchets et d’éviter le rejet d’émissions de méthane (important contributeur à l’effet de serre et au changement climatique).

Parallèlement à cette acquisition, les dirigeants de la société Beacon rejoignent enXco avec pour objectif de poursuivre le développement de projets de biogaz en Amérique du nord, au sein de la nouvelle filiale d’enXco dédiée à cette activité, enXco LFG Holdings.

EDF Energies Nouvelles dispose en Europe d’une expertise dans la filière biogaz, au travers de la société Verdesis, contrôlée à 68%, et détient quatre centrales biogaz en France et en Belgique. Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie du groupe de réaliser, parallèlement au développement de l’éolien et du solaire, des investissements sélectifs dans de nouvelles filières à potentiel de croissance élevé.

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marcob12

Etonnant de voir la lenteur du développement de cette filière. Le biogaz permet de valoriser pourtant la masse de nos déchets organiques, de stocker du carbone dans les sols, de fabriquer des engrais organiques, de stocker de l’énergie, de la convertir à haut rendement, de la déplacer (via injection dans le réseau) en évitant le transport routier de diminuer les émissions de CO2, etc… Une gamme de prestations bien au-delà du service rendu par les agrocarburants. Une étude récente montre qu’une culture à vaste échelle du miscanthus (une plante énergétique) pourrait effacer de l’ordre de 160 ppm de CO2 d’ici la fin du siècle (plus dans des scénarios plus optimistes). La seule dénitrification des eaux usées via végétaux gourmands et méthanisation, redonnerait des rivières bien plus propres et moins polluées. A part les allemands, peu sont encore volontaires dans le domaine. Mais ça vient.