Finistère : incendie à la centrale nucléaire en démantèlement de Brennilis

Le mercredi 23 septembre à 16h20, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été informée par EDF qu’un incendie était survenu dans le bâtiment réacteur de la centrale nucléaire en déconstruction de Brennilis (29).

Selon EDF, l’incendie qui s’est déclenché à 15h38 a été éteint à 17h30 suite à l’intervention des pompiers. On apprend également que cet incendie était situé au niveau du bâtiment réacteur dans la partie nucléaire des installations. Il semble que cet évènement se soit produit lors d’une opération de meulage servant à conditionner des déchets.

Conformément à la procédure, cet événement a conduit la direction de la centrale à déclencher le plan d’urgence interne à 16h comme le requièrent les procédures. Il permet, de façon anticipée, de réunir les compétences nécessaires à la gestion de la situation.

De son côté, l’ASN avait activé son centre d’urgence situé à Montrouge (92) pour suivre en temps réel l’évolution de la situation. L’ASN est alors entrée en contact avec la préfecture du Finistère, son expert technique, l’IRSN et l’exploitant EDF.

Par ailleurs, le personnel présent dans le bâtiment réacteur a été évacué tandis que 4 intervenants ont été pris en charge par les secours externes suite à une inhalation de fumées. Ils ne présentent pas de contamination externe, des analyses médicales complémentaires sont également en cours.

D’après les informations dont dispose l’ASN, aucun rejet radioactif n’a été mesuré. EDF, en accord avec l’ASN, a levé à 23h10 son plan d’urgence interne.

La division de Caen de l’ASN procédera avant la fin de la semaine à une inspection de l’installation afin d’examiner les circonstances de survenue de cet événement et sa prise en compte par EDF. EDF a proposé à l’ASN de classer cet événement au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES) graduée de 0 à 7. L’ASN a validé provisoirement ce classement.

La centrale nucléaire de Brennilis est implantée dans le département du Finistère, à 55 km au nord de Quimper. Elle est en démantèlement depuis 1996 et ne contient plus de combustible nucléaire.

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Lucio

C’était le titre d’une émission récente à la télévision! Tant que le chantier n’est pas fini, on reste avec des coûts douteux concernant le démentellement des centrales. EDF ne paiera pas, elle n’en aura pas les moyens, mais vous et nous, si! Merci encore, camarades protégés du secteur parapublic. Sans oublier que, lutte des classes oblige, le démentellement sera fait par des sous-traitants de sous-traitants, qui ne sont ni aux 32 heures, ni syndiqués, et ni suivis du point de vue de leur irradiation. mais après-tout, la SNCF hyper-syndiquée n’at-elle pas été condamnée pour pratique raciste envers ses Chibanis marocains?

Lionel

“et ni suivis du point de vue de leur irradiation.” => Encore un inculte qui pense tout savoir… impossibilité de réaliser des travaux sans un suivi dosimétrique + formation + habilitation médicale…

stephsea0

Brenilis la vérue… Comment qualifier autrement ce site? Il faut le voir (sur place) pour le croire. Sur le plan physique, cette installation est probablement la caricature ultime de l’industrie nucléaire, avant, pendant, après. Avant : on décide unilatéralement – pouvoir centralisé et parfaitement opaque – de construire une usine nucléaire dans un site naturel exeptionnel. Pure folie. Pendant : on construit malgré toutes les oppositions, on construit mal, on fait n’importe quoi, on fait une micro unsine, un compromis débile juste pour fermer la gueule de contre pouvoirs civiles. Puis on arrête tout. On ne produit pas 1kw, et on décide d’en faire un modèle démantèlement. Quelle bonne idée!!! Un prototype pour apprendre à démonter les centrales qui sont installées partout dansle monde, et surtout savori combien ça coute vraiement, et combien de temsp ça prend, et combien de blessés, irradiés ou morts en seront victimes, et commenbt les planquer eux aussi. Après : il n’y pas d’après, rien, néant. L’après n’existe pas, ne peut pas exsiter. La centrale est toujour là et elle prend feu… Il y a peu de chance que de notre génration voit ce site revenir à un état acceptable, sans parler évidement d’état d’origine, ce qui est strictement impossible. Après EDF et son nucléaire, il n’y a que des questions sans réponses et des victimes. Certes il y aura eu des MW pendant des années dans les cas “normaux”. Mais à quel prix? C’est toute la question. Après le nucléaire, c’est le grand vide, c’est l’inconnu, c’est l’impro, c’est la figure libre… Et ce sont des peuples victimes, pollués, rançonnés, rackettés et en danger. Le nucléaire est un tragédie.

Bachoubouzouc

“Après EDF et son nucléaire, il n’y a que des questions sans réponses et des victimes. Certes il y aura eu des MW pendant des années dans les cas “normaux”. Mais à quel prix? C’est toute la question.” Vous posez des questions de prix et de nombre de victimes du nucléaire, mais vous vous gardez bien d’y répondre. Normal, d’autres ont déjà répondu à ces questions avant vous, et les réponses ne vont pas dans le sens de l’idéologie que vous poussez.

lekoala

Lionel, y-a-t-il une législation? Si oui, laquelle?

lekoala

Lionel, y-a-t-il une législation? Si oui, laquelle?

samsab

Bachoubouzouc on peut connaitre votre idéologie sur le sujet? n’y connaissant rien mais m’apputant sur 50 ans d’observation, je ne peux que constater les dires de stephsea0 nucléaire sponsorisé pas nos impots depuis 60ans, 20 ans pour démanteler un embryon de centrale, aucune solution pour les déchets, vous vudriez que l’on est un point de vue autre sur le nucélaire? le nuc est la pire des cochonneries jamais inventées pour des mauvaises raisons pour solutionner des pb mal formulés et apporter des solutions sans avenir. tiens ça me fait penser à l’agriculture industrielle, encore une belle réussite

Jim

* Combien coûtent aujourd’hui / Combien coûteront à l’avenir au consommateur-contribuable les énergies renouvelables, en subventions et taxes de toutes natures ? * Combien coûtera le démantèlement des plateformes en béton des éoliennes (à côté duquel le démantèlement du Mur de l’Atlantique apparaîtra comme une aimable plaisanterie) ?

Tech

quasi 20 ans et ce n’est pas fini !!! et certains osent nous dire qu’ils peuvent prédire les couts de démantèlement ! et même qu’ils seraient déjà provisionné !!! bullshit

Jim

La centrale nucléaire de Shippingport, aux Etats-Unis, a été démantelée entièrement (retour à l’herbe) entre 1997 et 2005, pour un coût total de $ 568 millions, y compris $ 75 millions pour la construction de l’installation de stockage temporaire du combustible usé.

Bachoubouzouc

“n’y connaissant rien mais m’appuyant sur 50 ans d’observation, je ne peux que constater les dires de stephsea0” Autrement dit, vous ne connaissez rien à l’industrie nucléaire, vous n’avez jamais mis les pieds dans une centrale sans même parler d’y avoir travaillé, mais vous vous permettez d’émettre des jugements basés sur absolument rien de factuel : “nucléaire sponsorisé pas nos impôts depuis 60ans” Oui la recherche dans le nucléaire a été financée en partie par de l’argent public (comme absolument tous les domaines de recherche dans notre pays), mais la construction du parc nucléaire actuel a été financée avec les factures des usagers et non par l’argent des impôts. On en a déjà discuté 100 fois sur Enerzine, tout est dans le rapport de la Cours des Comptes de 2012. “20 ans pour démanteler un embryon de centrale” 1) Doit-on se presser de démanteler des centrales situées sur des terrains peu chers, et dont la radioactivité ne fera que baisser avec le temps, facilitant leur démantèlement ? 2) Une partie non négligeable du délai de démantèlement de cette centrale tient à la guerilla juridique que mènent les écologistes, qui émettent autant de recours en justice et de batons dans les roues d’EDF qu’ils peuvent. “aucune solution pour les déchets” Il y en a une : Cigeo. Et c’est parce qu’il y a une solution, chose que les écologistes niaient depuis le début, que ceux-ci se retrouvent à essayer de saboter sa mise en oeuvre par tous les moyens. Par exemple en hurlant dans les débats publics, de manière à ce que ceux-ci ne puissent pas se dérouler correctement, et que la voix de tous ne puisse pas être entendue. “on peut connaitre votre idéologie sur le sujet?” Croire en une idéologie à propos d’un sujet technique et scientifique est la garantie d’un échec pour trouver la bonne solution. Le nucléaire était et est toujours la moins mauvaise des solutions pour produire la majorité de l’électricité française, ce n’est pas le cas en Norvège ou en Islande par exemple.

Bachoubouzouc

“Lionel, y-a-t-il une législation? Si oui, laquelle?” Le travail sous rayonnement ionisant est bien évidemment réglementé : Pour info, l’inspection du travail est assurée par l’ASN dans l’industrie nucléaire. Ce qui fait que le ratio nombre d’inspecteurs du travail/nombre de salariés est en France quatre fois plus important dans l’industrie nucléaire que dans le reste du monde du travail. Pour info, l’ASN réalise en moyenne une inspection tous les quinze jours sur chaque centrale nucléaire.

samsab

@Jim pourquoi démanteler un mur en béton infrastructure de l’éolienne? tant qu’il ya du vent, l’emplacement est pertinent, non? et ce n’est pas l’éolienne qui va user le béton

Jim

Parce que les techniques changent. Rien ne garantit que les infrastructures en béton actuelles seront réutilisables telles quelles dans 15, 30 ou 50 ans. C’est l’inverse qui est le plus vraisemblable. De toute mani!ère, il faudra bien les démanterler un jour. Il viendra bien un moment où les techniques actuelles seront parfaitement obsolètes.

Temb

COntrairement au nucléaire l’éolien, comme le solaire on l’obligation de provisonner les sommes liées à leur démantèlement et recyclage AVANT la mise en service, ce qui est assez incroyable car on ne le demande à aucune autre énergie. Imaginez s’il fallait bloquer les sommes du démantèlement pour flamanville avant sa mise en service, avec validation des léus de la commune sur le montant comme c’est le cas pour l’éolien pour que le dossier soit recevable? On ajouterai 3,4,5,6milliards au cout de l’EPR? Très mauvais angle d’attaque contre les ENR que ce démantèlement. Et pourquoi parler d’éolien alors que l’article parle de Brennilis et de votre incapacité à résoudre les problèmes que VOUS avez créés et que VOUS léguez aux générations futures? Après vous le déluge, merci ! D’autre part on peut se demander quel intéret de virer une galette de béton de 20m de diamètre et 2m d’épaisseur enfouie sous 3 à 4m de terre comme c’est le cas pour l’éolien. Pourquoi enlever ça alors que ça n’a aucun impact au sol? Par idéologie anti-renouvelable? On ajouterai 3,4,5,6milliards au cout de l’EPR? Quand à votre exemple de démantèlement amériacin, très facile, il n’inclut pas le stockage des déchets qui sont basiquement entroposés temporairement à même le sol en Arizona !! On peut faire pareil en france, on déménage l’ensemble de la centrale et de ses déchets et on les entrepose temporairement dans votre jardin?

Jim

Merci pour ce commentaire, qui m’a fait bien sourire. Une telle mauvaise foi passe le mur du rationnel… Les sommes réservées par l’industrie nucléaire en France pour le démantèlement sont certainement insuffisantes. Gageons , sans aucun risque de nous tromper, qu’il en est de même pour l’industrie éolienne. Démanteler les infrastructures en béton sera une tâche gigantesque, dont le poids économique est largement sous-estimé. Evidemment, selon vous, laisser des milliers de socles en béton dans le sol et l’océan n’est pas une agression contre l’environnement lorsqu’il s’agit de l’éolien. Tiens donc. Curieuse conception de la préservation de l’environnement. Digne du 19ème siècle. Ecrire que “le stockage des déchets se fait temporairement à même le sol en Arizona” relève de la fantaisie (je préfère rester courtois, contrairement à vous). Renseignez-vous, à partir de sources compétentes et objectives. Ces questions sont trop sérieuses pour être abandonnées à la propagande.

Bachoubouzouc

Je rejoints les propos de Jim : Il n’est pas demandé à l’industrie éolienne de démanteller les socles de bétons (). Alors qu’à l’inverse, il est demandé à l’industrie nucléaire de démantèler la totalité de ses installations, jusqu’aux fondations.

J4k

…on fait n’importe quoi, on fait une micro unsine, un compromis débile juste pour fermer la gueule de contre pouvoirs civiles. Puis on arrête tout. On ne produit pas 1kw… Total intox et mensonge minable de ce dénommé stephsea0: La centrale de Brennilis,d’une puissance de 70MWe a produit 6,235 TWh pendant 106 000 heures de fonctionnement (soit environ 12 ans). Prétendre qu’elle n’a rien produit,est une stupidité absolue,que seuls des idéologues fanatiques,raz-la-casquette,du mouvement antinucléaire(sdn)peuvent tenter de propager inutilement,comme à leur habitude. Avec le dénommé stephsea0,on est vraiment dans le délire hystérique typique du mouvement antinucléaire.

gaga42

“construire une usine nucléaire dans un site naturel exeptionnel. Pure folie”, ça alors, on est d’accord, c’est exactement ce que je pense, mais plutôt à propos des éoliennes…

Dan1

A samsab; “n’y connaissant rien mais m’appuyant sur 50 ans d’observation, je ne peux que constater les dires de stephsea0 nucléaire sponsorisé pas nos impôts depuis 60ans” Vous commencez plutôt bien : “n’y connaissant rien” Et vous ruinez immédiatement votre crédibilité : “nucléaire sponsorisé pas nos impôts depuis 60ans” Au moins un que le nucléaire parvient à ruiner !

lr83

Et un point de moins pour le nucléaire. Les forcenés pro-nuke sont au garde-à-vous, y a à nouveau péril en la demeure !!

Reivilo

L’arrêté concernant le démantèlement des éoliennes et la constitution des garanties financières par l’exploitant. Ce démantèlement est donc payé par l’exploitant et exécuté dès la fin d’exploitation du parc. La somme nécessaire correspond à environ 200 heures de production à puissance maximum d’une éolienne de 3 MW (ou 1 000 heures de production moyenne) Il serait effectivement judicieux de généraliser ce principe à toutes les autres centrales mais aussi à tous les bétonneurs de centres commerciaux, routes, industries, aéroports etc.

Jim

L’arrêté mentionne une somme de 50 000 euros par aérogénérateur pour : 1. démanteler les installations, 2. excaver les fondations et remettre en état les terrains, y compris remplacer le socle par des terres de caractéristiques comparables aux terres en place à proximité de l’installation, 3. éliminer ou valoriser les déchets génénés. 50 000 euros ne couvrent qu’une petite partie de ces travaux. Ou l’idée est-elle de faire un démantèlement purement cosmétique ? Je pense plutôt qu’il faut s’attendre à des augmentations spectaculaire des coûts de démantèlement.

J4k

Etant donné que,bien plus de la moitié du délai de démantèlement de cette centrale,tient à la guerilla juridique absurde,sectaire et complètement idiote que mènent les antinucléaires fanatiques(sdn et compagnie), qui émettent artificiellemnt autant de recours en justice que possibles et d’obstacles artificiels bidons en tous genres contre EDF;la longueur du chantier de démentellement de Brennilis ne peut servir de référence ni d’argument valable à l’hostilité au nucléaire,puisqu’il est dû aux obstacles artificiels bidons des activistes du mouvement antinucléaire.Donc,raison de plus de continuer l’énergie électronucléaire en France.Nous n’avons pas à nous soumettre à cet absurde et sordide petite secte obscurantiste des antinucléaires Français et accessoirement pseudo-Européens.

Herve

ça dépends ce que vous faites: Pour abattre l’engin, une vigtaine de Kg de C4 convenablement disposés devraient en venir à bout. Ensuite un coup de fil au gitans qui vont désocer les débris pour gratos. Pour finir une semaine d’un pelle lourde pour enterrer ce qui reste (composite…) et c’est fait. En procédant avec cette methode, 50000€ me parait suffisant. Aprés si vous voulez faire ça proprement, socle compris, faut probablement ajouter un zéro de plus…. Donc on approche le cout de déconstruction du nuke… Mais reste à savoir si le socle gene vraiment beaucoup, car il est enterré, seule la partie centrale est à traiter. Pour moi c’est pas un problème.

Temb

Vous oubliez les tonnes de cuivre et d’alu des câbles et de la génératrice, les 150 à 200 tonnes d’acier du mât qui se revendent (et font donc baisser le coût du démantèelemnt) et se recyclent. D’ailleurs la lecture d’un rapport de coûts de dématèlement (lisez un dossier de Parc éolien accordé par un préfet) indiquent clairement qu’à l’heure actuelle on gagne même de l’argent en faisant un démantèlement, et que la garantie est là au cas ou d’un coup une extrême abondance de cuivre et d’acier ferait chuter leurs prix. Dans une centrale nucléaire non seulement on ne peut rien recycler car c’est contaminé mais en plus il faut payer pour gérer ces déchets sur des millénaires. Et on ne va pas utiliser de la ferraille radioactive comme combustible nucléaire non plus. D’un côté l’éolien ou 90% de l’ensemble se recycle, absence totale de déchets dangeureux et un coût nul à positif. De l’autre du nucléaire que l’on ne sais parfois pas démanteler (Brennilis ici), avec des déchets que l’on ne peut pas recycler à l’exception de vagues hypothèses d’un hypothétique futur ou on sera faire, une masse de déchets très dangeureux qu’il faut gérer sur des millénaireset un coût énorme, systématiquement sous-estimé. Il n’ya cas voir la facture de Bure qui explose, la facture du démantèlement allemand qui vient de faire x2, etc…. Une règle simple dans le nucléaire : prenez le chiffre affiché d’un côut par les nucléolâtres et multipliez le par 5 pour avoir quelque chose qui se rapproche de la réalité.

stephsea0

J’admets mon erreur – bien involontaire, faute de temps passé en vérification. BreniNuke a bien produit du jus. C’est un fait, jusqu’en 1985, soit pendant 12ans selon Wikipedia. Benilis est donc à l’électricité de France ce que serait ma dynamo de vélo à ma consomation domestique. Ma dynamo est toutefois plus facile à remplacer et à recycler à 100%. Donc les watts Brenilis, ce n’est pas rien. C’est presque rien. J’admets cette erreur et la différence entre le rien et le presque rien (ce sont même des contraires). J’espère que les ProNuke sauront élever le débat (quel débat?) au dessus de cette erreur car elle n’enlève absolument rien à mon argumentaire et à notre projet. Si toutefois ces “chevaliers bénévoles évangélistes” y voient un argument majeur pour liquider le reste de mes propos (à coup d’insultes et de dénigrements parfois), on saura donc que le problème n’est pas pour eux de débattre et de confronter des idées, mais bien de discréditer l’interlocuteur et la communauté qu’il est censé représenter, si toutefois il présente des idées et projets différents qui s’éloignent du Nuke et du fossile. Par ailleurs, je constate une nouvelle fois l’enfumage qui est fait à partir d’une critique du système Nuke, critique qui part pourtant d’un constat simple d’échec et de danger, un constat statistique aussi. Ceux qui parlent le mieux de cet échec sont japonais ou ukrainiens, morts parfois. Ils ne parlent pas français – les “cons”! – ou ne parlent plus, ce qui permet donc aux chevaliers Nuke de feindre en ignorer jusqu’à l’existence… Quoi? Des centrales Nuke qui explosent? Où? Sur terre? NON ???? Et des montagnes de déchets toxiques pendant des milliers d’années stockés en France? Ailleurs? Au fond de hangards abandonnés dans des futs rouillés? Répartis sur des parkings pour faire du remblais? Des africains irradiés? Pas au courant… Non vraiment, tout cela est inventé. Rumeur. Passons. Je constate donc A NOUVEAU la violence d’abords des propos, puis le glissement du débat vers le discrédit des ENRs, de l’éolien en particulier, et des porteurs de ce projet de société. Un discrédit profond qui se transforme en lutte communautariste. Un discrédit qui tourne à la discrimination, aussi illégitime que peut l’être le discrédit systématique d’un communauté pour sa culture, sa religion ou sa couleur de peau. Les ENRs ne sont pas inscrits dans un projet communautaire, culturel, religieux ou politique! C’est un projet économique, technologique et énergétique pour tous, c’est un moyen, pas une fin. Je ne crois pas que les porteurs du grand projet de continuation basé sur les ENRs travaillent par le discrédit des personnes. Il s’agit bien de discréditer un système installé ou des comportements et non une communauté ou des personnes ad nominem parcequ’elles portent un projet spécifique. Qu’on ne me dise plus que tout cela est normal, que ces échanges ne sont pas inscrits dans une stratégie plus large de défense d’un système bien établi et très puissant. C’est trop systématique pour être crédible et sincère. Un peu comme les récents soutiens à poutine et bachar que l’on voit fleurir partout avec le même code, les mêmes images, la même dialectique… Etrange similitude de méthode – toutes proportions gardées. Je ne peux plus croire à la spontanéité des “chevaliers bénévoles” qui veulent nous sauver des ENRs en défendant le Nuke. Je le repette, je sais, mais je continuerai jusqu’à être entendu. Cela me parait être un vrai sujet, un vrai blocage contre l’évolution de notre société : le barrage médiatique systématique et organisé à l’énergie renouvelable et l’interdiction de dénoncer le Nuke. Si il s’agit juste de laisser le temps aux mastondontes économiques de s’adapter à ce nouveau marché. Pourquoi pas? Qu’ils le disent simplement. Pourquoi en attendant cette adaptation détruire avec autant d’application tous les argumentaires qui disent l’urgence de cette transition énergétique et ses bienfaits? Pourquoi, pour qui, pour quels intérêts?

Herve

@Temb : Oui, c’est pourquoi j’ai parlé des gitans dans mon post. Ces derniers récuperent en effet le cuivre pour le revendre et s’il y en a beaucoup ils viennent sans trop se faire prier (D’ailleurs certain viennent même sans leur demander… mais c’est pas tous, j’en ai eu connu de trés honnetes). Dans une réalité plus concrete, (l’appel aux gitans est une plaisanterie de ma part, bien que j’en connais qui seraient contents de démonter des éoliennes), il y aura bien un revenu tiré de cela, mais ça ne va pas chercher super loin non plus. Le cuivre tourne dans les 3€ du Kg, l’acier doit tourner dans les 20cts, aprés ça depends de la qualité. En fait le vrai souci, c’est le socle en béton, c’est pourquoi il restera sur place… Dans le cas d’une centrale nucléaire, l’ilot production d’energie (alternateur,…) n’est pas contaminé et sera valorisé pareil, mais ça rapportera moins car il y a beaucoup moins de cuivre et matériaux nobles à production égale que dans l’eolien. Le cout constaté pour démolir une REP moderne est d’environ 1€/W installé. Le cas brenilis est une curosité, car il s’agit aussi d’une REP à croire que ceux qui s’en occupent ont du bosser sur l’EPR avant… On entends d’ailleurs moins parler de SPX car je crois que le chantier est plus dans les clous de ce qui était prévu bien que ce soit plus complexe qu’un REP “classique”.

Herve

Vous dites que caux qui en parlent le mieux sont les Ukrainiens et les Japonnais. C’est assez curieux car ces deux pays pourtant durement touchés par des catastrophes ne semblent pas avoir renoncé au nucléaire. Pour rappel, le japon a commencé les redémarrages cet été. Vous critiques poutine, mais lui, il va retablir efficacement l’ordre au moyen orient pendant que la politique idéaliste de certains imbéciles a fait des centaines de milliers de morts et poussé a l’exode des millions de personnes qui vivaient convenablement du temps de Bachar, Hussein et CIE. Dans les faits, l’idéologie couplée à l’imbécilité tue beaucoup plus que les dictatures…

Lionel-fr

Ca me fait sursauter d’entendre ça.. Les printemps arabes ne sont pas une invention occidentale, le régime de Khadafi était un prodige de corruption et de niaiserie cruelle. Celui de Bachar semble un hymne à la cruauté et au meurtre. Je ne sais pas combien de temps les armées électroniques vont polluer les forums en prétendant qu’ils ont la solution facile et rapide à tous les problèmes mais force est de constater qu’àprès avoir menacé l’europe de frappe nucléaire , ils ont déjà mis de l’eau dans leur vin… Quand au génie venu de l’est, c’est juste un mélange bizarre : les salaires y tournent autour de 100€ par mois, il est impossible d’y trouver de vrais médiaments car ceux qu’on y vend sont souvent des faux ou des productions locales sans le moindre effet thérapeutique, la police y est bien plus dangereuse que les truands et l’espérance de vie pour un homme y avoisine les 63 ans.. Finalement , c’est ça le rève de nos communistes et du FN ? C’est une société de ce genre que vous voulez ? Vous vous croyez immunisés contre la misère ? L’Europe n’a pas de revenu pétrolier pour financer des pensions au cordeau comme le régime que vous défendez , et l’europe s’est construite sous la protection des états unis dont elle a hérité la démocratie et de nombreuses dispositions juridiques garantissant la liberté d’expression et les libertés individuelles, notions totalement inexistantes dans le système que vous présentez comme le graal.. En fait , c’est juste un petit peu mieux que pol pot , on n’aurait sans doute pas un génocide systématique mais les entrepreneurs seraient probablement assassinés si ce système s’installait par ici , d’ailleurs si les communistes gagnaient une élection, je ne vois pas ce qu’ils pourraient faire d’autre

Jim

Je retiens de votre commentaire : 1. Que vous faites l’impasse sur la dégradation du béton avec le temps et la pollution des sols qui en résulte. Même lorsqu’il est de bonne qualité au départ – ce qui n’est pas toujours le cas : le béton peut être trop faiblement dosé en ciment, ou mal vibré par exemple – le béton se dégrade sous l’effet de causes physiques (par exemple le cycle gel/dégel, ou le cycle humidité/sécheresse) et de causes chimiques (cancer du béton, réactions sulfatiques, corrosion, etc.). En outre, les armatures peuvent avoir été mal positionnées, ce qui provoque à terme des fissurations de surface. Autrement dit, en se dégradant le béton pollue les sols. 2. Vous ne trouvez pas anormal d’accepter cette pollution sur des milliers de sites et de l’imposer aux générations futures. Le concept de développement durable auquel se réfère si volontiers certains partisans des EnR en prend un sacré coup… (ce qui est loin de me réjouir, d’ailleurs)

Bachoubouzouc

“Dans une centrale nucléaire non seulement on ne peut rien recycler car c’est contaminé” Votre haine du nucléaire vous pousse à raconter des bêtises : Tout ce qui n’est pas le circuit primaire se recycle. Donc tout le secondaire, les diesels, les chaudières auxiliaires, la station de pompage, etc. Et pour beaucoup de centrales, une bonne partie a déjà été fait autour de la VD3 avec le changement ou le retubage de la plupart des réchauffeurs, surchauffeurs et autres condenseurs en salle des machines. Les rotors voire les stators d’alternateur, pour l’essentiel en cuivre, sont aussi remplacés et recyclés au moment des 30 ans de vie. Les transformateurs aussi. Par ailleurs, il faut bien dire que l’industrie nucléaire a l’obligation de démanteler entièrement ses installations. Tandis que l’industrie éolienne n’a pour obligation que de grater le premier mètre des fondations (pour des éoliennes installées sur des terres agricoles, soit la plupart des cas) : Or les fondations d’éoliennes, ça peut aller jusqu’à 3,2 mètres de profondeur, pour un volume de béton de l’ordre de 400m3. Autrement, la moitié du béton (environ 200m3) utilisé pour des fondations d’éoliennes reste dans le sol. Autrement dit, avec 9GW d’éolien installés début 2015, c’est environ 700 000 m3 de béton que l’industrie éolienne ne retirera jamais du sol de nos campagnes.

stephsea0

Je disais “dénigrement et insultes parfois”. Hervé, vos débordements ont atteint la limite, limite qui une fois franchie fait de vous un troll (pollueur de forum). Nous ne le souhaitons pas. Pour revenir au débat : cessez l’enfumage svp. Je repette… Le problème n’est même pas le cout financier du démantellement Nuke, c’est son impossibilité, c’est le contre sens. Tout le monde sait que l’éolien industriel sera l’énergie la moins impactante à moyen et long terme, infiniment moins impactante que les industries liées au pétrole ou au Nuke. Et je parle d’impacts qualitatit et quantitatif cumulés sur les environnement équipés. Cet impact va d’ailleurs en diminuant, mécaniquement : process d’optimisation très rapide de cette industrie qui cherche sa rentabilité propre dans un contexte où est très peu chère avec en soutien des progrès scientifiques et technologiques très rapides. En cherchant un rentabilité forte, les ENRs débouchent en général sur un modèle économique rationalisé à l’extrême. Dans ce modèle l’économie de moyens et de matières est un des chapitre majeur d’optimisation. Le béton est très difficile à recycler, est cher en énergie (fossiles) mais est très faiblement impactanat après installation, et très durable, voire réutilisable en tant que fondation, en réusage sur place. Le composite des ailes est couteux en hydrocarbures, mais très faiblement impactant pendant sa mise en oeuvre et pendant sa vie. Il est aussi léger donc facile à manipuler dans sa forme finale, faile aussi à réduire, à couper, à stocker en attendant un recyclage, et non polluant dans toutes ces phases (inerte). L’éolien pris en exemple est en tête de liste aujourd’hui. Mais les EMRs suivent exactement ce même schéma d’impact négligeable : de la mécanique relativement légère, facile à mobiliser par rapport aux centrales traditionnelles, peu ou pas centralisées, etc… Le seul impact notable est paysager. Là dessus, disons simplement que toutes les constrcutions doivenet s’inscrire dans un paysage. Pourquoi exiger des ENRs qu’en plus d eleurs autres avantages, elles est en plus la capacité à “disparaitre”. Pour le moment, ce n’est pas prévu… Mais cela finira par arriver (délocalisation dans l’espace?). Les panneaux solaires au silicium (photovoltaiques) nous laissent un peu plus dubitatifs… Ils sont extrêmement energivores pendant leur fabrication, avec des doutes sur la chimie de cette industrie aussi, et sur le recyclage. Je ne suis pas expert… Doute aussi sur le rendement globale par rapport à l’espace au sol occupé (sauf usage en bâtiment ou dans le désert). L’hydraulique de rivière ou de barrage appelle aussi à des réflexions, mais reste démontable si cela devient critique. Je rappelle ces faits simples pour couper cours aux tergiversations qui tendent à détourner notre attention du problème Nuke. ENRs = impact durable non significatif, et surtout non léthale. Pourquoi le Nuke n’est il pas démantelable? Tout simplement parceque le Nuke exige pour être démantelé toute un chaine d’installations qui elles ne sont pas démantelables, absolument non démantelables, donc installées pour des générations, donc non chiffrables, donc aussi non quantifiables en terme de dangerosité à terme, ce terme n’étant même pas comparable à l’échelle des cvilisations. Et ne parlons même pas des concéquences des accidents ionisants… C’est tabou! Le seul rémède au Nuke : l’oubli. Le nuke ne peut compter que sur l’oubli pour disparaitre en tant qu’industrie ayant généré des polluants non gérables. Et l’oubli, ca marche très bien. Des civilisations entières ont disparues sans laisser de trâces compréhensibles. Ces mystères sont nombreux partout dans le monde. Le nuke veut probablement profiter de ce “droit” à l’oubli, il veut s’enfoncer discrètement dans les brûmes de l’histoire cahotique du genre humain et de la Terre dans son ensemble. Est il besoin de rappeler au passage que ce qui fut un jour noyé sous des km d’eau se retrouve un jour en haut d’un montagne et inversement, que ce qui fut à des km sous terre explose en pluie de lave au dessus de nos têtes, que ce qui fut un jour de la boue devient de l’ardoise, etc? Que tel pays qui fut un paradis sur terre est devenu le théatre de guerres barbares entres des bêtes féroces à visage humain…? Alors les clowns qui nous parlent de sécurité en poussant tant bien que mal sous la tapis du salon des conteneurs de déchets radioactifs nous font sourire, et nous font peur surtout, et nous prive de nos droits fondamentaux. Je ne m’étends pas plus… C’est déjà trop long pour certains lecteurs. Sourions tant que nous pouvons…

Blerdique

Je disais “dénigrement et insultes parfois”. Hervé, vos débordements ont atteint la limite, limite qui une fois franchie fait de vous un troll (pollueur de forum). Nous ne le souhaitons pas. Pour revenir au débat : cessez l’enfumage svp. Je repette… Le problème n’est même pas le cout financier du démantellement Nuke, c’est son impossibilité, c’est le contre sens. Tout le monde sait que l’éolien industriel sera l’énergie la moins impactante à moyen et long terme, infiniment moins impactante que les industries liées au pétrole ou au Nuke. Et je parle d’impacts qualitatit et quantitatif cumulés sur les environnement équipés. Cet impact va d’ailleurs en diminuant, mécaniquement : process d’optimisation très rapide de cette industrie qui cherche sa rentabilité propre dans un contexte où est très peu chère avec en soutien des progrès scientifiques et technologiques très rapides. En cherchant un rentabilité forte, les ENRs débouchent en général sur un modèle économique rationalisé à l’extrême. Dans ce modèle l’économie de moyens et de matières est un des chapitre majeur d’optimisation. Le béton est très difficile à recycler, est cher en énergie (fossiles) mais est très faiblement impactanat après installation, et très durable, voire réutilisable en tant que fondation, en réusage sur place. Le composite des ailes est couteux en hydrocarbures, mais très faiblement impactant pendant sa mise en oeuvre et pendant sa vie. Il est aussi léger donc facile à manipuler dans sa forme finale, faile aussi à réduire, à couper, à stocker en attendant un recyclage, et non polluant dans toutes ces phases (inerte). L’éolien pris en exemple est en tête de liste aujourd’hui. Mais les EMRs suivent exactement ce même schéma d’impact négligeable : de la mécanique relativement légère, facile à mobiliser par rapport aux centrales traditionnelles, peu ou pas centralisées, etc… Le seul impact notable est paysager. Là dessus, disons simplement que toutes les constrcutions doivenet s’inscrire dans un paysage. Pourquoi exiger des ENRs qu’en plus d eleurs autres avantages, elles est en plus la capacité à “disparaitre”. Pour le moment, ce n’est pas prévu… Mais cela finira par arriver (délocalisation dans l’espace?). Les panneaux solaires au silicium (photovoltaiques) nous laissent un peu plus dubitatifs… Ils sont extrêmement energivores pendant leur fabrication, avec des doutes sur la chimie de cette industrie aussi, et sur le recyclage. Je ne suis pas expert… Doute aussi sur le rendement globale par rapport à l’espace au sol occupé (sauf usage en bâtiment ou dans le désert). L’hydraulique de rivière ou de barrage appelle aussi à des réflexions, mais reste démontable si cela devient critique. Je rappelle ces faits simples pour couper cours aux tergiversations qui tendent à détourner notre attention du problème Nuke. ENRs = impact durable non significatif, et surtout non léthale. Pourquoi le Nuke n’est il pas démantelable? Tout simplement parceque le Nuke exige pour être démantelé toute un chaine d’installations qui elles ne sont pas démantelables, absolument non démantelables, donc installées pour des générations, donc non chiffrables, donc aussi non quantifiables en terme de dangerosité à terme, ce terme n’étant même pas comparable à l’échelle des cvilisations. Et ne parlons même pas des concéquences des accidents ionisants… C’est tabou! Le seul rémède au Nuke : l’oubli. Le nuke ne peut compter que sur l’oubli pour disparaitre en tant qu’industrie ayant généré des polluants non gérables. Et l’oubli, ca marche très bien. Des civilisations entières ont disparues sans laisser de trâces compréhensibles. Ces mystères sont nombreux partout dans le monde. Le nuke veut probablement profiter de ce “droit” à l’oubli, il veut s’enfoncer discrètement dans les brûmes de l’histoire cahotique du genre humain et de la Terre dans son ensemble. Est il besoin de rappeler au passage que ce qui fut un jour noyé sous des km d’eau se retrouve un jour en haut d’un montagne et inversement, que ce qui fut à des km sous terre explose en pluie de lave au dessus de nos têtes, que ce qui fut un jour de la boue devient de l’ardoise, etc? Que tel pays qui fut un paradis sur terre est devenu le théatre de guerres barbares entres des bêtes féroces à visage humain…? Alors les clowns qui nous parlent de sécurité en poussant tant bien que mal sous la tapis du salon des conteneurs de déchets radioactifs nous font sourire, et nous font peur surtout, et nous prive de nos droits fondamentaux. Je ne m’étends pas plus… C’est déjà trop long pour certains lecteurs. Sourions tant que nous pouvons…

Herve

@ Stephsea, Désolé si vous m’avez mal compris, mais c’est pas vous que je traite d’imbecile, c’est plus du coté du Quai… que je ciblait l’attaque. (En fait c’est gratuit mais ça soulage, j’ai reçu mon foncier ce WE, et je suis un peu enervé alors j’écris ce que je pense…) Mais c’est hors sujet et hors domaine de Enerzine, on arrete la…. Concernant la déconstruction du nucléaire, ça se fait trés bien, je ne vois pas ou est le souci, je suis désolé, mais si on se renseigne honnetement sur le sujet, ce n’est pas un probleme significatif. Les USA ont déja mené des retours a l’herbe sur plusieurs unitées REP de puissance comparable, on sait combien ça coute. Et c’est pour cela que la techno REP westinghouse a été retenue: elle se démonte trés facilement. Le nuke a de trés gros défauts, mais celui ci est loin d’être le plus génant. Quand vous écrivez que vous rationnalisez la consommation de matieres premières pour les ENR, vous vous foutez de nous ou vous croyez vraiment ce que vous écrivez? Quand on associe l’ensemble des équippements necessaires à un mix ENR, la quantité de matières premières à mobiliser est largement plus importante que sur un mix conventionnel. Encore une fois, faut raisonner systeme dans sa globalité. Un transfo de 1000MW consomme beaucoup moins de matiere première que 1000 transfos de 1MW. Idem pour les alternateurs, idem pour tout en général. Sans parler du rendement qui est meilleur.

Dan1

De toute façon à production annuelle égale, il y a plus de béton dans l’éolien que dans le nucléaire et en plus dans l’éolien, ce sera majoritairement du béton non démantelé (car dans les fondations plus ou moins arasées) contrairement au nucléaire où le béton est majoritairement en surface et sera démantelable et démantelé.

Dan1

A Lionel “Je ne sais pas combien de temps les armées électroniques vont polluer les forums en prétendant qu’ils ont la solution facile et rapide à tous les problèmes” Ben moi non plus, je sais pas ?

Herve

@ Jim Trés honetement, en matière de pollution, je pense qu’il y a fort à faire avant de s’attaquer au problème du béton… D’ailleurs en remarque à ce que dit bachou, le socle en béton est profondément enterré car les paysans cultivent dessus. A mon avis, il ne sera même pas gratté, il restera en totalité , la seule chose à retirer est l’encrage de la machine, mais je suppose que c’est prévu. Faudras que je retourne voir comment c’est fait.

Herve

@ Lionel Si vous considerez que Daesh est mieux que Bashar, ou qu’on vit mieux en Lybie maintenant qu’avant, sachez que personellement, je ne partage pas ce point de vue. Quant à l’influence des occidentaux dans ce que vous appelez le printemps arabe … En politique comme pour l’energie, il est important de bien comprendre la situation en cours avant d’agir, et quand on agit faut le faire avec raison et surtout pas en appliquant bêtement une idéologie boiteuse, sinon il ne reste que ruines et désolation. L’etat actuel de la Russie n’est pas le fait de Poutine mais de ceux qui ont gouverné bien avant lui. C’est pas un enfant de coeur et c’est justement pour cela qu’il occupe son poste. A moscou vous ne vous ferez pas attaquer dans la rue, une femme peut prendre le metro seule la nuit sans risquer de se faire violer… L’économie est celle d’un état qui a fait faillite et qui se releve tant bien que mal, tout en gardant la nostalgie du passé en oubliant a coups de bouteilles de vodka. Les russes sont les russes, les coutumes y sont differentes, les mafias aussi… Humblement, il vaut mieux regarder comment fait Poutine pour sortir du trou, car nos chères démocraties sont en train de nous y faire tomber dedans, alors ce sera toujours utile de voir comment faut faire pour en ressortir…

Dan1

Ici vous avez les photos depuis le début : Et fini ça donne ça : On voit bien que seule la virole supérieure sera arasée et que le socle circulaire d’environ un millier de tonnes (les éoliennes terrestres ont grossi) restera en terre.

Jim

Si cela vous satisfait, c’est votre problème, et ce sera celui des générations futures. Ecologiquement, cette solution est mauvaise. Qui sait quelle sera l’utilisation des sols et des sous-sols à l’avenir ?

Dan1

A Jim “@ dan1 Si cela vous satisfait” Non, aucune satisfaction ou insatisfaction, ce que je donne est purement factuel. Après, chacun porte le jugement qu’il veut sur la chose. Mais il serait utile de porter ces jugements au présent et de ne pas engager les sacro-saintes “générations futures” qui sont censées penser ce que l’on pense (enfin ce que certains d’entre-nous pensent). Laissons leur au moins la liberté de penser et tentons de convaincre uniquement les vivants actuels… ce qui n’est déjà pas une sinécure !

Jim

Autrement dit, ils n’auront qu’à se débrouiller pour payer nos dettes… Merci pour eux.

Dan1

Je ne me suis pas exprimé à la place des générations futures. En revanche, je peux penser pour l’avenir sans faire appel aux générations futures qui est une figure de rhétorique.

Sicetaitsimple

Un galette de béton , qu’elle soit d’origine “éolienne”, “nucléaire” (si elle n’est pas contaminée bien entendu), où d’un bâtiment quelconque ( hors pollution ajoutée) laissée dans le sol et recouverte d’un mêtre de terre serait “polluante”? Ah bon? Vos avez des sources pour qualifier et quantifier ce risque de pollution?

Lionel-fr

La France de 1790 n’était pas belle à voir non plus, on y décapitait à tour de bras, l’hystérie collective tuait et réduisait à la misère. Ce n’est pas à nous de dire si oui ou non ces pays ont le droit de se rapprocher d’une démocratie. Avec les déboires et les périodes de chaos que ça suppose. A vous entendre , le seul régime autorisé est celui de l’homme fort qui anéantit toute opposition pour donner l’illusion de la paix. Mais les printemps arabes , c’était un changement de régime et ça a foiré exactement comme en 1790 parce que la minorité qui a fait le putsh n’a pas réussi à s’imposer dans les urnes. Pour autant , ces pays ne sont pas condamnés à la dictature monolithique incapable de se moderniser. C’est pôurtant la seule option que vous proposez. Tout le reste est selon vous carrément interdit. Et la russie qui a toujours soutenu Khadafi et Bachar joue le rôle du flic , imposant un nouveau dictateur remplaçant l’ancien pour l’éternité .. En fait, les printemps arabes sont un peu venus de l’internet comme beaucoup de choses ces dernières années, la libération de la parole crée des mouvement sociaux .. Bachar n’a les faveurs de personne, il représente surtout une base militaire stratégique en mer chaude pour son unique allié Quand au super papa visionnaire qui sait tout et comprend tout mais ne sème jamais rien d’autre que misère et désolation à chaque fois qu’il déplace son armée, je préfère ne pas en parler. Attention quand même , la totalité de l’armement européen a été conçu pour contrarier ses armées, franchement il suffirait d’une étincelle pour que votre point de vue n’enfreigne une loi martiale et si ça arrive, vous réaliserez que l’armée de métier est extrèmement efficace en France. Mais ce ne sera pas une conclusion heureuse.

Herve

Mwouais, trés honetement si la Russie nous attaque, perso, je déménage… mais ça n’arrivera pas, à moins que nos dirigeants fassent tout pour y parvenir… Churchill disait “La démocratie est le plus mauvais des systèmes, a l’exception de tous les autres… ” Il avait bien raison, mais qu’est ce qu’il est mauvais… En principe, la démocratie calme les revendications des minoritées et évite les guerres internes. Mais dans un pays ou vous avez des maxi tension ethniques ou religieuses, la démocratie n’est pas trés efficace, ça finit toujours en baston. Et la il y a deux solution: Si une des parties est trés forte, c’est réglé trés vite, peu de morts. Si les parties sont de force égales, c’est le grand carnage. En syrie, nous avons participé à transformer le cas N°1 en cas N°2… En Lybie, on s’est improvisé la partie la plus forte, mais on est parti aprés, laissant le chaos s’installer. Pas trés brillant tout ça.

Lionel-fr

Je ne fais pas l’éloge de la democracie, je dis “l’occident n’a pas fait les printemps arabes” La propagande le dit , mais c’est archi faux comme toujours avec ce genre de propagande d’ailleurs. De toutes façons , un discours de dénigrement systématique ou un pays s’autorise des jugements pareils ne sont pas intéressants, c’est juste de la suggestion pour destabiliser l’europe, l’otan .. Le monde arabe a une classe moyenne qui ne veut plus de ces dictateurs, cela n’a rien d’étonnant à vrai dire. Personnellement , je ne trouve rien de sexi à la position des patriotes, ils me semblent toujours aussi nazes

trimtab

Etrange comportement de ‘homoenerzinus’ chaque fois qu’un bref traite du ‘électronucléaire’ de près du de très loin, ça part en live dans tous les sens…..fait le tour de tout et de rien, pour finir presque en cul de sac…….? Ce bref a été lu 1492 fois (selon les stats enerzine) pour 49 commentaires….pendant que le même jour, un petit bref sur la ‘mobilité’, au combien plus important dans le vaste débat ‘énergie’, a été lu 2201 fois (donc à present en tête du ‘hit parade’ de lecture des homos-enerzinus) mais avec 5 commentaires…….. Paradoxe ….ou syndrome ‘je communique, sur ce qui fait plus le ‘buzz’, donc je suis’, mes neurones de ‘pensée’ complètement zappées par le méchant atome, pendant que mes neurones ‘lecture-je m’informe’ s’emballent et font un grand écart presque physophrénique en s’intérresant encore plus à une histoire de e-bike…. J’en perd mon latin……! trimtab

stephsea0

Merci Trimtab, je suis 90% d’accord avec vous sur cette cacophonie, à laquelle je participe et que j’entretiens malgré moi tout en voyant bien la vanité du geste… 90% d’inefficacité dans mon message. Je vois avec peine et même vexation que le centre de mes propos, que le sens n’est jamais ce qui génère une réponse et un rebond constructif. “On” s’attaque toujours à la périphérie, au détail, à la forme. “On” ronge le sens par son enveloppe, et il se vide, pour former un flaque dégeulasse, un truc immonde. C’est bizarre et irritant, absurde et bien réel. A côté de cette mélasse répandue à longueur de commentaires, la choucroute dans laquelle on est censé pédaler reste appétissante. Vous qui connaissez les lieux, Brenilis, les Monts, etc, vous parait il raisonnable avec le recul d’avoir bati ce réacteur à cet endroit? C’est quand même un endroit spécial! Il y a évidement de bonnes raisons techniques (je l’espère et j’en connais quelques unes) mais est ce pour autant “raisonnable”? J’y suis allé récement poru la première fois, en voisin moi aussi. Et j’ai compris la révolte en voyant les lieux. Elle a été tellement forte localement (et le rendement tellement faible ou autre problème mystérieux?) que la centrale a été arrêtée en plein jeunesse… Voir les lieux aide à comprendre. Quand au démantellement, il montre aujourd’hui ses limites. Mais “on” préfère ergotter sur le béton parfaitement inerte des installations légères éoliennes qui va rester en terre dans des champs, béton qu’on enlèvera sans problème si necessaire plus tard d’ailleurs, contrairement aux bétons et autres matériaux irradiés, qu’il faut évidement stocker, dont il faut se protéger ad vitam, ad eternam… Je lis même que les éoliennes vont mobiliser plus de béton que le Nuke… Bon passons. C’est toujours pareil : on est pas à une ineptie près. Les éolienne font aussi des micro particules, émettent des ondes déléterres et tuent les oiseaux. Etc. Conclusion : latin perdu chez moi aussi. Je ne sais plus quoi penser, non pas du Nuke, mais de l’évolution de notre modèle énergétique, et plus largement de notre droit (devoir?) à gérer notre société nous même et collectivement, à prévoir ensemble un avenir pas trop irradié, pas trop torride, pas trop bousculé par les sinistres climatiques, par le manque d’eau douce. Et je vois peu de loyauté inter générationnelle, surtout vers les descendants, un merchandisation des idées et opinions, des destins à vendre au plus offrant, la course à l’emploi qui domine tosu les débats, un discours simpliste, une bonne conscience qui s’achète en ligne et en canapé, et se revend au même endroit, en solde. Les derniers posts m’ont fait peur. Je suis anxieux pour mes enfants qui vont devoir composer avec ces paradoxes, avec une culture de l’extrêmisme, chacun zoomant à l’infini sur tout les détails qui valident son confort, et oubliant tout le reste. Je lis même une charge contre la démocratie… On touche le fond. Même les “tarés consanguins fachos du PMU” ne parlent pas aussi ouvertement de leur préférence pour un pouvoir centralisé et autoritaire. Il y aura toujours au PMU une forte tête pour leur rappeler pourquoi leurs pères et mères se sont sacrifiés. Mais ici, silence complice, comme avec Morano Samedi soir, qui n’est pas viré de son parti “républicain”. Je tombe de mon arbre. Je digresse car l’énergie sera évidement au coeur de nos grands équilibres sociaux et internationaux, de la paix et de la guerre – qui a déjà commencé. Et quoi de pire que la guerre? Demandez aux adultes et enfants qui s’en sortent vivants. Donc oui, dans l’échelle du pire, je préfère le Nuke et un incendie à Brenilis et même une explosion à fuckushima à la guerre… Mais n’y a t’il pas une troisième voie? Nous aurons bientôt et le Nuke et la guerre, et la combinaison des deux. L’ukraine est déjà une zone de guerre.