Laurence Parisot, la présidente du Medef et Delphine Batho la ministre de l’Environnement, étaient toutes les deux invitées pour débattre sur les gaz de schiste dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, mercredi dernier.
Extraits :
Laurence Parisot : « Est-ce qu’on veut continuer avec le progrès, est-ce qu’on a confiance en la science ? Dans la lutte contre le réchauffement climatique, nous voulons donner une part plus grande aux énergies renouvelables. Mais on ne peut pas continuer à les subventionner comme cela. Je propose un partenariat entre l’exploitation du gaz de schiste et le développement des énergies renouvelables, l’un permettant de financer l’autre ».
Delphine Batho : « Je crois en la science. Ce n’est pas le refus du gaz de schiste, mais dire qu’il faut prendre le train de la compétition mondiale sur la croissance verte. Nous devons investir dans les énergies du futur. Le modèle français ne doit pas suivre le modèle américain ».
Delphine Batho : « Aux Etats-Unis, il y a 200 000 forages, 5 000 trajets de camion par forage, 3 milliards de mètres cubes d’eau polluée, stockée au grand air, des pollutions de nappes phréatiques, du mercure, des métaux lourds, des séismes de plus de 5 sur l’échelle de Richter dus à l’exploitation des gaz de schiste. La loi de 2011 est une conquête démocratique, prise sous la poussée de citoyens qui ont découvert que le gouvernement avait délivré des permis d’exploration. Aux Etats-Unis, on ne compte pas les dégâts environnementaux ».
Laurence Parisot : « Vous ne voulez aucune industrie en France ? Vous avez à chaque fois des transports en camion, des utilisations de produits chimiques. Sinon, on arrête tout ».
L’amical des Foreurs juge ce débat "pathétique"
"A gauche (coincidence !) Delphine BATHO qui s’est placée d’emblée, et est restée, sur le terrain politique et idéologique. A droite Laurence PARISOT qui a repris tous les arguments techniques et économiques que nous avons développés depuis plus de deux ans en dénonçant, en particulier, toutes les contre-vérités du film « Gasland » qui reste malgré tout « la » référence des opposants."
"Contre-vérités que Madame BATHO reprend en les exagérant allègrement comme lorsqu’elle parle des séismes capables d’atteindre 5 sur l’échelle de « RAÏCHTER ». Nous avons eu droit de sa part à la pollution des nappes phréatiques, aux dégâts environnementaux considérables, à la noria de 5.000 camions, à l’eau de stimulation qui remonte des métaux lourds, sans que personne n’intervienne pour dire que les eaux pluviales qui regarnissent les nappes phréatiques superficielles sont polluées par les engrais résiduels et les pesticides que les agriculteurs répandent à foison, que peu de gens en France possèdent un puits à eau et que l’eau (traitée) leur est fournie aux robinets par des sociétés distributrices comme la Lyonnaise des Eaux ou Veolia, que pour approvisionner un forage en eau, en France, on « tire » une conduite de 5 pouces (12,5 cm) depuis le point d’eau le plus proche, que les chemins défoncés par les passage de gros camions sont ensuite réparés aux frais de celui qui les a défoncé, que le sous-sol contient de nombreux métaux lourds et que les eaux de stimulation qui les remontent, quant elles les remontent, sont traitées avant d’être réinjectées ou rejetées dans le milieu naturel."
"Fidèle à sa ligne politique et idéologique, elle n’a pas manqué de verser dans un anti-américanisme que nous avons déjà dénoncé à plusieurs reprises, en parlant du dumping écologique exercé par les USA : ce genre d’argument fait effectivement mouche dans tout une partie de l’électorat !"
"Elle a parlé emphatiquement de la croissance verte en insistant sur le fait que le gouvernement n’avait pas les moyens de mener de front le développement des énergies renouvelables et la recherche de gaz de schiste mais personne ne lui a fait remarquer que cette dernière était financée par les sociétés de recherche et ne coûtait pas un centime au contribuable."
"Concernant la loi de juillet 2011, elle a nié la réalité de son caractère électoraliste, la mettant au crédit d’une « mobilisation sans précédent » ce qui est une galéjade en considération des quelques centaines de personnes qui participaient aux diverses manifestations (d’autres manifestants par centaines de milliers n’ont pas eu droit récemment à la même considération !)."
"Mme PARISOT a eu tort de ne pas faire remarquer à Mme BATHO que la loi 2011-835 dans son article 2 prévoyait la création d’une Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux, commission qu’elle refuse de mettre en place (voir notre courrier du 10 mars 2013 au Premier ministre qui lui a fait suivre, mais auquel elle refuse de répondre)."
"D.BATHO a réitéré son opposition à la fracturation hydraulique en insistant sur le fait que le propriétaire du sous-sol, en France, c’est l’État, ce qui est faux. Les particuliers qui possèdent le sol sont également propriétaires du sous-sol mais ils n’ont pas le droit de l’exploiter. Qu’on le leur donne et l’opposition aux hydrocarbures dits de schiste cessera d’elle-même ! Qu’on intéresse financièrement les collectivités locales un peu plus qu’elles ne le sont actuellement et l’on verra beaucoup d’opposants changer de camp !"
Depuis ce débat, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a publié son rapport d’étape : il propose de faire de la recherche sur les ressources françaises une priorité, via la technique sismique -interdite depuis 2012 pour les ressources non-conventionnelles-, puis de recourir à la fracturation hydraulique sur "quelques dizaines" de puits d’expérimentations (exactement ce que nous avons demandé au Premier ministre dans notre courrier) ajoutant que "La France possède toutes les compétences scientifiques, techniques et industrielles, à tous les niveaux de la filière, pour créer une filière de fracturation propre".
"Le degré zéro de l’argumentation technique a été atteint lorsque Mme BATHO a comparé cette fracturation propre à la cigarette light ! Il est clair maintenant que Mme BATHO, victime d’un asservissement idéologique aux thèses des milieux écologiques qui l’entourent, est en train de s’isoler dans la majorité présidentielle actuelle, ce que nous avions déjà constaté ces derniers mois."
"La seule véritable question, partiellement esquissée par Mme PARISOT, qui doit être posée est : Sait-on en France rechercher et produire la richesse des hydrocarbures de façon propre et sécuritaire ?"
FNE : "Aux pétroliers les bénéfices, aux citoyens la fracture"
L’OPECST, saisi en début d’année pour étudier les techniques alternatives à la fracturation hydraulique, vient de rendre son rapport, plutôt favorable à la fracturation hydraulique qui reste la seule technique possible pour l’exploitation des gaz et huiles de schiste (GHDS). Il ne fallait pas s’attendre à autre chose puisque l’OPECST n’a auditionné que les industriels et organismes de recherche.
"Cette industrie n’est pas viable économiquement, crée peu d’emplois, dévalue les prix de l’immobilier et ne fera pas baisser la facture de gaz des ménages. Par ailleurs, une évaluation du potentiel français en gaz de schiste s’avèrerait coûteuse, inutile et en contradiction avec une transition énergétique ambitieuse. Encore une fois, la promotion des GHDS ressemble davantage à une fuite en avant dans laquelle seuls les industriels profiteront des bénéfices et les citoyens paieront tous les coûts. Pourquoi persister dans cette voie ?" a indiqué Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement.
pour une fois que la France peut se prévaloir d’avoir une ministre de l’écologie qui connait bien son sujet, qui d’autres que les vieux c… de l’AFMP pour continuer à faire du lobby auprès des décideurs et des citoyens naïfs sur cette question des GDS? C’est vraiment désolant de voir à quel point les mêmes qui nous ont mené dans la situation énergétique que nous connaissons auj. persistent à défendre leur vision TOTALEMENT ringarde et archaïque du futur! Et les médias de continuer à leur donner autant de place… En quoi les vieilles croutes de l’AFMP et les Parisot & Co qui continuent à péter dans la soie pendant que des millions de ménages français se serrent la ceinture devraient nous imposer LEUR vision de l’avenir énergétique alors que 90% des français sont hostiles à l’exploitation du GDS? N’en déplaise aux nombreux groupes de lobbys bcp trop présents dans les couloirs de l’AN, Madame la ministre a au moins raison sur un point : ni les USA, ni le Japon, ni l’Allemagne ne sont un modèle de transition énergétique pour la France! La France a un passé, une histoire, de formidables atouts pour l’avenir (agriculture, terroirs, tourisme, paysage, etc…), malheureusement pour l’AFMP, le GDS, c’est le passé. Si vraiment le XXème S. leur manque à ce point, que ces messieurs des fossiles se reconvertissent dans le nucléaire : voilà au moins un domaine dans lequel la France n’a hélas pas bcp d’autres choix que d’opter pour une gestion durable et intelligente de ses outils de production existants. Qu’on soit pour ou contre, les investissements ont déjà été fait pour l’essentiel, la problématique des déchets est durablement présente que l’on continue ou non à opérer nos centrales. Quant à la question du risque, principal sujet de discorde (avec l’exploitation des mines d’U…), dès lors qu’il ne peut être balayer d’un revers de main pour les 10 à 15 ans à venir, autant faire en sorte de faire le maximum dès à présent pour le minimiser durablement. NON au gaz de schiste, OUI à du nucléaire plus sûr en France en attendant un jour de pouvoir s’en passer défiinitivement (?) P.S : A propos du GDS, bcp de choses ont déjà été dites dans ces 2 précédents articles :
On énumère gentiment les externalités « gênantes », et de plus en plus évidentes avec de plus en plus d’études en ce sens, et la propagande continue. Le principe de précaution s’applique quand on a un doute, maintenant on n’en a plus sur les dégats à l’enviroinnement. Pour rappel la pip gaz de 2009 fait à peine allusion à l’existence de gaz non conventionnels bien entendu pas pris en compte pour la pip 2009 2020!
On énumère gentiment les externalités « gênantes », et de plus en plus évidentes avec de plus en plus d’études en ce sens, et la propagande continue. Le principe de précaution s’applique quand on a un doute, maintenant on n’en a plus sur les dégats à l’enviroinnement. Pour rappel la pip gaz de 2009 fait à peine allusion à l’existence de gaz non conventionnels bien entendu pas pris en compte pour la pip 2009 2020!
Pour quelques forages américains indélicats sur les 200 000 existants, toute une idéologie arrièriste s’est développé dans le pays le plus éloigné des réalités, la France ! L’explosion et contamination du Golfe du Mexique en 2010 (dûes à de sordides économies de BP) auraient-elles dû avoir pour conséquence la fermeture de tous les puits en mer et sur terre « car une nouvelle pollution peut toujours se produire »? Quelles auraient été les conséquences de l’énorme manque de pétrole à l’échelle planétaire qui en aurait résulté? Une catastrophe économique en regard de laquelle la crise de 1929 aurait été un jeu d’enfants: chômage à 50%, populistes totalitaires de toutes sortes portés au pouvoir par des électeurs désespérés, ça ne vous dit rien, les rêveurs? Batho sera virée du gouvernement bientôt
L’amicale des foreurs affiche sa non neutralité sur le sujet en ne prenant que les morceaux choisis de l’interview. Ils se sont notamment empressé de ne pas citer cette parole de Delphine Batho: « Moi aussi je veux lutter contre le chômage. Mais en investissant dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Il est là le levier de croissance, pas dans les solutions du 19ème siècle. A l’heure où les investissements , même privés, se font rares, on ne peut pas se disperser. Depuis que les Etats Unis se sont lancés dans les gaz de schiste, leurs investissements dans les énergies renouvelables ont chuté de 37% » Tout est dit, tout est clair; et pour rebondir sur le post de gp ce matin, évidemment, affecter les moyens prioritairement sur les économies d’énergie et les renouvelables ne nous donnera pas des solutions immédiates; mais faisons durer l’existant pour arriver à cette transition, à ce changement de paradygme qui est de toute façon inéluctable quelle qu’en soit l’échéance. Et à ce moment là, il sera préférable d’être prêt à consolider les acquis plutôt que d’être dans l’urgence de devoir réparer les pots cassés.
Le gaz de schiste, c’est quoi ?
Comme d’habitude, le procédé est simple et le même quelque soit le bord politique, la cause, les objectifs : infantiliser les masses, stériliser le débat, anesthésier les cerveaux avec des rafales ininterrompues de sophismes péremptoires, bêtes et totalement contradictoires. Stérilisation, infantilisation… Et pourquoi pas quelques rayons ionisants pour mettre tout le monde d’accord? Notre Bourdin national, habité qu’il est par sa MISSION DE VERITE, est un de nos meilleurs promotteurs et acteurs de ce courant d’infantilisation, et donc d’asservissemnt des masses. Quel est son objectif en mettant face à face deux personnalités à la fois totalement opposées et totalement incompétentes, et bien sûr totalement subjectives et anti-scientifiques? FAIRE DE L’AUDIENCE ! Bourdin s’en tape de la vérité et du sens et du fond scientifique de ce débat, et donc Bourdin nous vomit dans la tête sa déferlante de faux débats médiatico polémiques. Du foin pour les anes, voilà ce qu’on nous sert à longeur d’antenne. On nous veut enfants et stériles, on nous veut serviles consomateurs, on nous veut divisés, caractériels, violents, et cadenassés, on nous veut enbrumés, englués, dépendants, on nous veut b^te de somme, capable de produire et d’acheter, on nous veut chair à canon… Merci Bourdin, merci à tes invités, merci à tous!
Souvent, à la lecture de tels articles, je me demande si les gens sont sérieux. Un mot dans une phrase a retenu mon attention, il résume je crois le rêve de nos décideurs en matière d’énergie, c’est le mot « sécuritaire ». Le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, rappelle la connotation « légèrement péjorative » liée à ce mot. Ne rêvons pas, nous sommes en France, la messe est déjà dites, les gaz de schiste seront exploités et le nucléaire a encore des jours « radieux » devant lui. Des énergies fossiles pour un pays en voie de fossilisation, quoi de plus logique ? Voir cette petite fable : Les Shadocks, les pétroliers et les gaz de schiste :
Avant de penser au gaz de schiste, regardons s’il n’y a pas quelques économies à faire! En 2007, en énergie primaire, l’Europe a utilisée 431,8 millions de TEP donc : – 137,4 millions de TEP pour produire 730 TWh d’électricité (soit un rendement de 45%). – 160,3 millions de TEP dans le secteur résidentiel-tertiaire. – 92,5 millions de TEP dans l’industrie. Sachant que, selon Wood Mackenzie, les gaz de schistes peuvent répondre à seulement 5 % des besoins des Européens, à l’horizon 2030, il est bien plus sage d’investir dans les économies d’énergie. Evidemment, si l’Europe pouvait réduire de 30-35% sa consommation de gaz naturel, il y aurait une pression à la baisse sur les prix du gaz naturel. Ce serait tout bénéfice.
Comme d’habitude, le procédé est simple et le même quelque soit le bord politique, la cause, les objectifs : infantiliser les masses, stériliser le débat, anesthésier les cerveaux avec des rafales ininterrompues de sophismes péremptoires, bêtes et totalement contradictoires. Stérilisation, infantilisation… Et pourquoi pas quelques rayons ionisants pour mettre tout le monde d’accord? Notre Bourdin national, habité qu’il est par sa MISSION DE VERITE, est un de nos meilleurs promotteurs et acteurs de ce courant d’infantilisation, et donc d’asservissemnt des masses. Quel est son objectif en mettant face à face deux personnalités à la fois totalement opposées et totalement incompétentes, et bien sûr totalement subjectives et anti-scientifiques? FAIRE DE L’AUDIENCE ! Bourdin s’en tape de la vérité et du sens et du fond scientifique de ce débat, et donc Bourdin nous vomit dans la tête sa déferlante de faux débats médiatico polémiques. Du foin pour les anes, voilà ce qu’on nous sert à longeur d’antenne. On nous veut enfants et stériles, on nous veut serviles consomateurs, on nous veut divisés, caractériels, violents, et cadenassés, on nous veut enbrumés, englués, dépendants, on nous veut b^te de somme, capable de produire et d’acheter, on nous veut chair à canon… Merci Bourdin, merci à tes invités, merci à tous!
allez….. la Parisot sera mise en examen dans 6mois / un an / deux ans quand les lobbies auront réussi à faire passer leur m… que la thune sera encaissée, passée dessus ou dessous la table…. regardez l’affaire Tapie.. Mme Lagarde avait pour moi l’image d’une personne droite et intègre, il apparaît qu’il n’en est rien. tout le monde trempe dans toutes les magouilles possibles tant qu’il y a des $$$ à récupérer au passage. le calcul est vite fait : que vaut une carrière quand sur un coup comme cela vous pouvez mettre de coté plus d’argent que vous ne pourriez gagner en 5 à 10 vies de travail acharné…? il n’y a plus de conscience, triste époque – un petit entrepreneur écoeuré –
« C’est vraiment désolant de voir à quel point les mêmes qui nous ont mené dans la situation énergétique que nous connaissons auj. persistent à défendre leur vision TOTALEMENT ringarde et archaïque du futur! » La recherche autour des GDS n’a même pas encore commencé en France qu’à priori cette industrie serait déjà « ringarde et archaïque ». Décidemment, les modes passent de plus en plus vite…
S’il y a débat entre les pour ou contres le gaz de schiste, c’est juste parce que les écologistes sont incapables de choisir entre ce qu’ils ne veulent pas et ce qu’ils pourraient favoriser s’ils s’en donnaient les moyens. Pour ma part, je propose depuis 2006 un nouveau moteur écologique qui pourrait sans doute mettre tout le monde d’accord !……… Mais qui se donne les moyens de savoir ?………..Personne ! Les entreprises pensent avoir tout inventé ,les écologistes tout savoir, les aides ne s’adresses qu’aux premières?.
Commençons donc (à cause de la loi 2011)par faire l’inventaire des ressources Française de GDS en utilisant la stimulation au propane. Certains veulent interdire la simple possibilité de faire cette inventaire avec une loi scélérate proposé à la fin de l’année 2012(voir l’article d’énerzine du 12/12/2012). … rale+.html Le premier article de cette loi vise à interdire l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels sur tout le territoire national et dans les espaces marins définis par une Zone Economique Exclusive.l’article 2 de la proposition de loi définit les hydrocarbures liquides et gazeux y compris les huiles et gaz de roche-mère emprisonnés au sein d’une formation de roche non poreuse en fonction de sa la perméabilité de cette roche, précisée en unité millidarcy, ou par la qualité et caractéristique de la roche (veine de charbon ou de houille). Cet article aborde pour la première fois dans une loi les hydrates de méthane, gaz de méthane solidifié sous l’effet de la pression et ou du froid. Ces hydrates de méthane sont ainsi qualifiés « d’hydrocarbures non conventionnels ». Ce qui est monstrueux et scandaleux car on s’ampute très lourdement de faire de la France, à nouveau, un pays riche,voir très riche.Au nom d’une idéologie d’une bétise infinie qui n’amenera en France que pauvreté et misère sur tout les plans.Il faudra donc d’abord virer tous ces escrocs d’ écolo-socialos(peut être même les UMP s’ils deviennent aussi bête,ce qui est toujours possible) ou rien ne sera possible,si ce n’est le règne de la médiocrité ou de la misère économique.Ayez-en bien conscience! Pour l’instant ça serait déjà bien de pouvoir faire l’inventaire de ces ressources(Eh oui,je me répète,mais il le faut).
… voici quelques éléments chiffrés et rationnels sur les GDS : La commission européenne a ainsi publié trois études faisant le point sur les connaissances actuelles sur ce sujet. Allons tout de suite à ce qui nous intéresse : L’effet sur le climat. Pour cela, il suffit de consulter le rapport « Climate impact of potential shale gas » à la p31 : On constate alors que selon la plupart des études, le cycle de vie des GDS de la production jusqu’à la combustion donne autour de 70-80gCO2 équivalent du MJ, soit environ 260gCO2 équivalent par kWh. Sachant que le gaz naturel est autour de 230. Je pense donc que cette énergie mérite plus ample réflexion, elle pourrait remplacer avantageusement (si ces données se confirment) le charbon.
Ce chiffre sur les emissions d’équivalent CO2 du GDS est très controversé, notamment à cause des fuites de méthanes, certain auteurs indiquent un eq. CO2 par kWh supérieur à celui du charbon, du moins pendant les quelques dizaines d’années de durée de vie du méthane dans l’atmosphère: – Howarth et al. in Climatic Change June 2011, Volume 106 , Issue 4, pp 679-690 – Pétron et al. in Journal of Geophysical Research Atmospheres (1984–2012)Vol 117 Issue D4, feb 2012 – Geochemistry, Geophysics, Geosystems, Volume 13, Issue 6, Article first published online: 19 JUN 2012 D’autres confirment vos chiffres: Environmental Research Letters Volume 6 Number 3 Mohan Jiang et al 2011 Environ. Res. Lett. 6 Donc prudence…
Je n’ai pas encore lu tous les commentaires mais je ne crois pas qu’il y en ait un seul qui indique que la fracturation hydraulique va devenir une solution obsolète. je me réfère à un article paru ici même sur la fracturation par GNL ou équivalent. Si cette technique a de l’avenir et tient ses promesses…pourquoi continuer à se battre sur la fracturation hydraulique et ses conséuences?
@ Gaga42 : Merci pour ces infos. Le rapport de la commission européenne utilise déjà les résultats d’Howarth et Jiang, mais est-ce que par hasard vous auriez des liens vers les autres études que vous citez ? @ Lamob : Quelque chose me dit que l’opposition des écolos va au delà de la fracturation hydraulique…
… est d’évaluer le montant de nos réserves en gaz pour pouvoir faire un calcul coûts/bénéfices. Les propos de Batho: « Aux Etats-Unis, on ne compte pas les dégâts environnementaux » sont mensongers. Ils comptent aux USA, les coûts et les recettes, et la balance est positive.
Ce chiffre sur les émissions d’équivalent CO2 du GDS est très controversé, notamment à cause des fuites de méthane, certains auteurs indiquent un eq. CO2 par kWh supérieur à celui du charbon, du moins pendant les quelques dizaines d’années de durée de vie du méthane dans l’atmosphère: Il n’est absolument pas controversé que: _ les émissions de CO2 des USA ont fortement diminué, plus qu’en Europe entrée en dépression, depuis l’exploitation des gaz de schiste. D’où vient cette baisse si ce n’est de la substitution du charbon par le gaz. Il est malheureux que des gens croient que le métier des pétroliers est de balancer du gaz dans l’air ou du pétrole dans la mer. Je vous assure qu’ils préfèrent le vendre… _ le temps de résidence du méthane est de 7 ans (GIEC AR4), après quoi il se transforme en CO2 et en flotte en se combinant avec l’OH. Rassurez vous, la concentration de méthane est exprimée en partie par milliard, ce qui fait peu de CO2 au final ! _l’augmentation de la concentration de méthane a commencé à diminuer à partir des année 80 et est devenue quasiment nulle depuis le début des années 2000 (GIEC AR4 et AR5). En attendant que les climatologues expliquent ce phénomène*, c’est devenu le cadet de nos soucis. Source AR5 SOD, notez qu’en 20 ans, on a fait zéro progrès en matière de prévisions de la concentration de méthane (les projections de l’AR5 sont à l’intérieur de la fourchette de l’AR1 mais toujours hors des clous). Notez que plus votre temps de résidence du méthane dans l’atmosphère augmente, plus la stagnation devient difficile à expliquer. *les sources du méthane anthropique sont les industries du charbon, la riziculture, les élevages bovin et dans une moindre mesure la combustion de la vertueuse biomasse. Toutes ces activités se portent très bien pour qui consulte les statistiques de l’AIE ou de la FAO. La position surréaliste du GIEC, qui pédale dans la semoule sur ce sujet, est que les émissions humaines n’augmentent plus (AR4 et AR5).
il existe des liens en tapant fracturation/ propane ou autre le mieux est d’aller sur le site de la société
ringarde et archaïque pcq’en 2013, alors que les émiss° de CO2 battent déjà des RECORDS, que la concentrat° atmo vient de passer la barre symbolique des 400ppm, que les ressouces en eau, en sable et en divers matières premières s’épuisent à une vitesse sans précédent, l’URGENCE, losque l’on a un cerveau qui fonctionne bien, c’est de lever la tête plutôt que de faire l’autruche! Cette question du gaz de schiste, C l’arbre qui cache la forêt! Du GDS pour quoi faire? Pour offrir de l’énergie bon marché à l’industrie agro-alimentaire française dont 30% de la prod° quotidienne finie à la poubelle? Pour produire des petites voitures Diesel dans des usines made in France pour au final, rouler en ville avec à moins de 35 km/h de moy? Pour continuer à faire la promo du gaz nat. dans les petites villes de province au lieu de vraiment préparer l’avenir en construisant et surtout en rénovant en basse énergie, en investissant dans les réseaux de distribution locaux d’élec pour pouvoir accueillir dès auj. les solutions de demain (PAC, VE, smart grids, ENR…), etc, etc… Ce n’est de GDS dont la France a besoin! C d’une profonde réforme de la gouvernance et de la fiscalité. Pcq’il est temps d’offrir aux solutions d’avenir un environnement fiscal, juridique et politique compatible qui soit vraiment en phase avec les enjeux et les contraintes de ce siècle. Pas du siècle dernier. Encore une fois, la question de l’énergie, n’est que la partie immergée de l’iceberg. La crise actuelle à laquelle l’UE doit faire face est une crise structurelle qui va bien au dela de la seule pbtique de l’énergie. Il faut élargir le visioscope à l’ensemble des ressources non renouvelables engloutis par le système dominant actuel. Et là, vous comprendrez alors très vite que le GDS est vraiment qu’une toute petite partie du pb…
Je ne parviens pas à me laisser convaincre par un camp ou un autre. D’une , on ne sait toujours pas l’ampleur des destructions géologiques induites par le GDS , en particulier la durée des dommages (dans une hypothèse pessimiste) Ok , on détruit une région mais avec le fric , on dédommage tout le monde et la région finira par s’en remettre … ma question est combien de temps pour que le sous sol « digère » l’outrage de la frak ???? Ce que je vois c’est qu’on le ferait sans doute pour un filon d’or. Pourtant l’or ne sert pas à grand chose et son cours est d’autant plus capricieux que son utilisation industrielle est faible : à part les orfèvres indiens et les électroniciens qui en consomment quelques µgrammes pour plaquer les contacts (l’aluminium a pourtant les mêmes propriétés), ou les banqiers centraux qui aiment en accumuler des palettes dans des sous sols fortifiés… Bref ; on ferait des trous dans le sol pour de l’or mais pas pour un gaz que nous utilisons pourtant tous les jours et pas seulement les plus riches d’entre nous… Il est facile de comprendre que nous ne sommes absolument pas prèts pour baisser nos émissions de CO2 des trois quart. Se reporter à tous les articles d’Enerzine pour mesurer l’ampleur de notre impuissance. Nous n’avons qu’un seul espoir : que les démarches engagées à grande échelle aujourd’hui , connaissent une croissance à même de ramener nos émission à zéro, car c’est bien la seule voie d’avenir possible, chaque branche de recherche doit finir par plus ou moins annuler le recours au fossile. Les GDS ne s’inscrivent absolument pas dans cette démarche : c’est juste une mine d’or pour nous éviter la faillite à court terme. Faillite qui mettrait un terme à tous les efforts engagés et nous forcerait à nous chauffer au… charbon , n’est ce pas le carburant le moins cher actuellement ? Je pense que les antiGDS ont une approche trop simplifiée du problème et qu’il ne solutionnent rien à court terme tout en agravant la situation à long terme à cause du manque de moyens pour financer le developpement des technologies vraiment adaptées au problème de l’effet de serre
Bonjour a tou(te)s Pour ceux qui « ignorent » (à plus d’un sens du terme…), la chance que constituent les gaspillages colossaux de nos modes de production et de consommation, voir: ainsi que le msg de gp le 11 juin a 8h37.
Réduire nos émissions de GES sans abaisser notre niveau de vie, c’est possible ! Bonjour a tou(te)s Pour ceux qui « ignorent », (à plus d’un sens du terme…), la chance que constituent les gaspillages colossaux de nos modes de production et de consommation, voir: ainsi que le msg gp du 11 juin a 8h37.
Le scénario Negawatt est tout sauf ignoré des habitués d’Enerzine. Et Negawatt est tout sauf un scénario à niveau de vie équivalent. Loin de là. Il est notamment basé sur une baisse de la consommation d’énergie d’un tiers. Et cette baisse n’est pas seulement obtenue par une meilleure isolation des logements, elle est obtenue par la révolution de nos modes d’habitat et de transport. Il se base notamment sur une hypothèse d’augmentation sensible du taux d’occupation des logements et la fin de l’étalement urbain. Bon, on ne sait pas trop comment ils comptent obtenir ça, mais cela correspond dans la pratique à une baisse sensible du niveau de vie, puisqu’on serait alors obligé de continuer à vivre en colocation/avec son conjoint dont on est divorcé/avec ses parents. Ensuite, ce plan est basé sur une augmentation sensible de l’utilisation des transports en commun, ainsi que de leur remplissage. Idem, ils n’indiquent pas par quel tour de magie ils comptent remplir les bus tout en créant plus de ligne, mais en tout cas plus de transports en commun signifie moins de voitures individuelles. C’est sans doute plus vertueux, mais ça correspond à une baisse du niveau de vie : Moins de classe S pour les PDG, tout le monde dans le métro. Toujours dans le même genre, Negawatt est basé sur une diminution considérable de la consommation de viande, les ressources agricoles ainsi libérées étant consacrées à la production énergétique. Moins de viande = baisse du niveau de vie. C’est un luxe de pouvoir se payer un bon morceau de viande et on y aura moins le droit. Enfin, Negewatt, en rarifiant considérablement l’énergie, la rendra nettement plus chère. Ce qui revient évidemment à une perte de niveau de vie puisque cela se répercutera sur les prix d’absolument tout. L’argent qu’on consacrera à la production d’énergie ne pourra plus être consacré à autre chose. Bref, ce n’est pas « isoler mieux nos logements » et « éviter les gâchis » qui va nous sauver. Et contrairement à ce que vous dites, les gaspillages ne sont pas si colossaux dans le monde qui nous entoure, tout simplement parce que nous vivons dans un monde capitaliste qui n’aime pas jetter l’argent par les fenêtres : Des décrêts ont été ou sont en train de passer pour interdire l’éclairage inutile la nuit, ainsi que les frigos ouverts dans les supermarchés. Pourtant la résorbtion de ces gaspillages évidents ne nous permettra pas de réduire notre consommation d’énergie de plus de quelques pourcents. Au delà, c’est notre train de vie qu’il faudra réduire.
mettons l’écologie de côté ?! et donnons les chiffres financiers de l’exploitation des gaz de schistes aux USA ! le leader de ce marché est en quasi faillite car il est un pure player. Chaque m3 de gaz produit lui coûte 3 fois plus cher que le prix de marché ?! brillantissime 🙂 alors penser que le contribuable ne sera pas incorporé au cycle financier en France relève de l’utopie !!!!
¤ Manger trop de viande, à moins d’être un bûcheron à l’ancienne (sans tronçonneuse), est mauvais pour la santé. Alors, manger moins de viande, pour la plupart des « occidentaux » mais aussi des riches chinois, améliore les conditions de vie. Cela économise aussi les frais de santé : médecins, hôpitaux, bénéfices démesurés des laboratoires pharmaceutiques pour les médicaments concernés. Cela devrait être inscrit sur tous les emballages : « L’abus de viande est mauvais pour la santé ».