La Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS) annonce avoir confié à GNVERT** la construction d’une troisième station GNV (Gaz Naturel Véhicule) sur le dépôt de Cronenbourg, en remplacement du gazole.
Après l’Elsau et la Kibitzenau, Cronenbourg sera le troisième dépôt équipé d’une station GNV. La construction de cette station a fait l’objet d’un appel d’offres demandant la conversion de l’intégralité du parc de bus de la CTS, au gaz naturel.
La CTS s’est lancée dans le développement d’une filière de bus au gaz dès 1997, avec la mise en circulation d’un premier bus à titre expérimental. Cette dernière ayant été concluante, une première station GNV fut ensuite construite dans le dépôt de l’Elsau en 1998.
Aujourd’hui, 112 bus de la CTS roulent au GNV. Une trentaine de bus supplémentaires seront prochainement mis en service sur le dépôt de Cronenbourg d’ici fin 2011, avec un doublement prévu en 2012.
Le carburant GNV présente de nombreux avantages par rapport au gazole. Il n’émet aucunes particules (souvent responsables des maladies respiratoires en zone urbaine), réduit de 80 % les émissions d’oxydes d’azote et permet de diviser par deux les émissions sonores des moteurs.
« En quelques années, le GNV est devenu le carburant « vert » par excellence des collectivités locales. La construction d’une troisième station pour la CTS témoigne de la confiance qu’accordent les acteurs locaux à GNVERT et au GNV, notamment pour anticiper les restrictions de circulation liées au bruit et à la pollution que plusieurs villes européennes ont dores et déjà adoptées », explique Karine Vernier, Présidente de GNVERT.
Strasbourg et la CTS confirment ainsi l’intérêt croissant porté par les collectivités au GNV. Quimper-Communauté avait par exemple reconduit le choix du GNV et de GNVERT en juin 2010, avec un doublement prévu de sa flotte urbaine d’ici 2015.
** filiale du groupe GDF-Suez
* GNVERT alimente chaque jour plus de 2 000 bus assurant une mission de service public. La moitié des villes de plus de 200 000 habitants ont déjà choisi de transformer une part significative de leur flotte de bus au GNV, comme Lille, Toulouse, Nantes ou Paris.