Lancement du fonds de développement des entreprises nucléaires

Lancé lundi dernier par la banque publique d’investissement (Bpifrance), le Fonds de développement des entreprises nucléaires (FDEN) se voit officiellement doté de 133 millions d’euros.

Il a pour mission d’investir en tant qu’actionnaire minoritaire des montants de 1 à 13 millions d’euros en fonds propres ou quasi fonds propres dans des entreprises ayant une activité significative dans le secteur nucléaire en France. Son objectif, dont la période d’investissement a débuté en janvier 2014, est de réaliser des investissements dans les quatre prochaines années dans une logique de long terme, aux côtés des dirigeants, mais aussi d’autres actionnaires, familiaux, industriels ou financiers.

De leur côté, l’ensemble des souscripteurs du fonds (EDF, Areva, Alstom, Vinci, Eiffage et Bpifrance) souhaite que le FDEN contribue au renforcement de la capacité d’innovation et à la compétitivité des acteurs, mais aussi accom pagne le nécessaire mouvement de consolidation du secteur pour favoriser l’émergence d’Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) de taille significative.

Le FDEN cherchera ainsi à accompagner des entreprises performantes, disposant de savoir-faire et de compétences clés pour la filière, et dont les dirigeants ont des ambitions de développement tant en France qu’à l’international.

"La filière nucléaire est un des piliers industriels de l’économie française. C’est un secteur stratégique qui dispose d’un savoir -faire historique allié à une avance technologique sur ses concurrents internationaux mais dont le tissu de PME nécessite d’être consolidé et soutenu dans son développement. C’est l’objectif premier du FDEN, qui doit contribuer à la pérennisation de ces sociétés et de leur savoir-faire, ainsi qu’au renforcement de leurs capacités d’innovation et de leurs positions au sein du marché européen" a déclaré Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance.

** Jacques Solleau, jusqu’à présent Directeur Délégué et membre du Comité de Direction de Bpifrance Investissement Régions, a été nommé Directeur du Fonds de Développement des Entreprises Nucléaires. Il dispose de 30 ans d’expérience dans le financement des PME/PMI dont 23 ans en capital investissement chez Avenir Entreprises / FSI Régions.

         

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Temb

C’est quand même marrant que le nucléaire ait toujours besoin de subventions et de soutien politique de l’état, alors que cette énergie est annoncée comme mature par ses partisans. Cette énergie qui a bénéficié d’un soutien massif et total depuis 60 ans ne survit que grace au fait que l’ensemble des gouvernements successifs, des administrations et des groupes du CAC40 sont unis dans le seul but de vendre du nucléaire. Tous le qsmoyens de l’état sont à disposition, et prêt à valider n’importe quel projet, y compris un EPR à Kadhafi ou des EPR à l’arabie saoudite, à la Chine autant de pays très transparents et démocratiques ou le risque nucléaire sera bien sûr géré en toute transparence. Pendant ce temps là les mêmes tapent de toutes leurs forces à longueur de journée sur les subventions accordées aux industries naissantes des ENR, avec beaucoup de succès en France ou ils ont cassé ces filières, et ont aujourd’hui beau jeu de dire “vous voyez, la majorité des éléments sont importés!”! Oubliant au passage que la cuve de l’EPR de Flamanville a été construite au Japon, qu ele chantier a été fait avec des ouvriers polonais, etc… 2 poids 2 mesures, et un bashing généralisé des ENR en France depuis que le souffle de Fukushima est retombé, c’est du très bon travail de la part des nucléaristes. Pendant ce temps là on ne voit pas que les ENR en Europe ont mangé d’énormes part de marché au fossile, malheureusement d’abord au gaz en lieu et place du charbon, là encore par le lobbying acharné des mêmes qui veulent nous faire du nucléaire partout et qui vendent aussi du charbon (EDF = premier importateur de charbon US en Europe…). Morale de l’histoire : il n’y en a pas.

nrjlibre

bonjour ting, je nous croyais début février et v’la ti pas qu’on est déjà le premier avril ! Je trouvais aussi qu’il faisait doux pour un début février ! Je comprends mieux hi hi ! Trés drôle ! Vais la faire tourner c’te blague ! Mais où vont ils chercher tout ça? Sont trop forts Arfff

Bachoubouzouc

“C’est quand même marrant que le nucléaire ait toujours besoin de subventions et de soutien politique de l’état, alors que cette énergie est annoncée comme mature par ses partisans.” On parle ici d’un investissement d’une valeur de 133 millions d’euros, pour lequelle Bpifrance sera naturellement remboursé et rémunéré. Un peu comme quand, par exemple, la Caisse des Dépots et Consignations investit 97 millions d’euros dans un parc éolien offshore en Allemagne : Cela n’a rien à voir avec les cinq milliard d’euros de pure subvention accordés via la CSPE aux ENR au titre de la seule année 2014 :

Truffe

“La filière nucléaire est un des piliers industriels de l’économie française” Quel aveuglement et quel entêtement à maintenir des modèles archaïques. Que ce soit des grands projets mirobolants et couteux tel l’EPR, ou que ce soit des PME. Bientôt des auto entrepreneurs spécialisés en démantèlement de nos vieilles centrales ? mais attention il faudra avoir le QualiAtome… On aura beau tourner le plutonium dans tous les sens, cela ne change rien à la vétusté du modèle. Surtout du point de vue économique. Cela pourrait ressembler à un sauve qui peut de la part des gros operateurs, qui eux préfèrent monter des projets éoliens et photovoltaïques, mais sur d’autres continents, là ou cela evolue…