Les premiers résultats révèlent ainsi une consommation énergétique annuelle de 306 € pour le chauffage (chaudière gaz naturel à condensation) et l’eau chaude sanitaire (conforme aux prévisions). Les occupants de la maison ont déboursé moins de 1 € par jour pour ces deux postes (environ 80% des dépenses énergétiques dans les logements).
Malgré la majoration inhérente à la 1ère année d’utilisation de la maison, dite « période de sèche » (communément +10% à 15% de consommation supplémentaire par rapport à une utilisation normale), malgré le maintien par les occupants d’une température ambiante plus élevée que celle préconisée par le bureau d’études thermiques (21,6°C en moyenne contre 19°C conseillé) et bien que l’hiver ait été plus doux que les années antérieures, ces résultats sont donc très satisfaisants.
Évaluée selon la méthodologie officielle des diagnostics de performance énergétique, la maison consomme 48 kwh/ep/m2/an et est classée « A » sur l’étiquette énergie et classe « C » sur l’étiquette CO2.
Ces résultats sont le fruit de la mise en place conjointe d’une conception bioclimatique approfondie et de solutions techniques environnementales désormais éprouvées et jugées très performantes :
- une conception bioclimatique soigneusement étudiée grâce au référentiel Gaz de France ;
- compacité de la maison, implantation sur le site, orientation Sud des ouvertures, protections solaires en été, cellier en espace tampon…
- 4 m² de panneaux solaires pour la production d’eau chaude sanitaire ;
- un chauffage gaz naturel à condensation ;
- une isolation renforcée (plafond, plancher, toiture, rupteurs de ponts thermiques) ;
- des vitrages peu émissifs avec lame argon ;
- un puits canadien avec une ventilation double flux.
Ces résultats, très satisfaisants, confortent les choix environnementaux retenus par le constructeur drômois.
Plus d’information : http://www.maison-bioclimatique.fr/
[ Archive ] – Cet article a été écrit par Marc Chartier