Le président de la République a mis fin mardi dernier aux fonctions de Madame Delphine Batho et a nommé Monsieur Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, le jour même.
La passation de pouvoir s’est donc déroulée, au Ministère de l’Ecologie, à l’Hôtel de Roquelaure mercredi matin.
A l’occasion de la passation de pouvoir, Philippe Martin a souligné l’exigence écologique, « […] nous devons faire preuve de conviction pour que cet horizon soit partagé par le plus grand nombre, par les plus grands dirigeants de ce pays, mais aussi par une population inquiète des urgences sociales et qui parfois n’aperçoit pas à quel point la nécessité de transformer de manière écologique notre mode de vie n’est pas quelque chose de superflu, mais une exigence absolue », a-t-il déclaré.
Débarquée pour avoir qualifié de "mauvais" le budget 2014 de son ministère en forte baisse (-7%), l’ex. ministre de l’écologie a annoncé qu’elle tiendrait une conférence de presse cet après-midi pour parler des "circonstances et des conséquences" de son "limogeage".
Delphine Batho avait estimé lors de son interview mardi matin sur RTL, qu’il fallait se poser les bonnes questions : l’écologie est-elle «bien une priorité» ? «Est-ce qu’on la capacité de passer du discours aux actes?»
CV Express
Philippe Martin est né le 22 novembre 1953 à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). Ancien Préfet, il cumule des mandats et fonctions à l’Assemblée nationale :
- Mandat de député du Gers (1re circonscription) depuis 2002
- Membre de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire
- Depuis le 27 mars 1998 : Conseiller général et président du Conseil général du Gers.
- Depuis 2001 : Conseiller municipal et adjoint au maire de Valence-sur-Baïse dans le Gers.
Ainsi, le charme et la jeunesse n’ont pas été suffisants pour convaincre le grand chef de donner plus de moyens à l’ambassadrice de l’écologie. Dommages !! On aura donc droit à un nouveau vieillissement de ce gouvernement qui bientôt pourra à lui seul créer un club du 3e âge
On ne pourra pas dire que je suis en « opposition » avec ce gouvernement pour des raisons idéologiques ou calculées. J’ai réservé le pls longtemps possible mon jugement, ai voulu donner une deuxième, puis une troisième, puis une xième chance à cetet équipe. Qui pour faire mieux si eux se plantent? Personne, et un boulevard pour les fachos à suivre, d’où mon immense patience, mon idée que l’erreur est humaine, etc. Mais là, je crois que la coupe est pleine, et toujours pas d’alternative crédible à l’horizon! Nous courrons à une catastrophe politique grave sous quelques mois. Le bateau coule, et nsou avec. Un gouvernement de gauche qui se comporte avec plus de machisme et de cynisme que le précédent, pourtant exemplaire sur ces sujets, et qui en plus est parfaitemet inefficace à atteindre ses fins aussi pitoyables soient elles, c’est un désastre, une risée internationalle, la fin des haricots. DB en fait les frais, et nous tous avec elle. Elle était très imparfaite évidement, perfectible, et probablement de bonne constitution (en toute relativité) mais son limogeage violent et illisible est une signature, un aveux définitif. La transition énergétique et tout le reste est ENTERRE! A sa place un cumulard de mandat, un politicard professionnel bien docile. Un prefet! Merci pour cette franchise qui met un flic au ministère de l’avenir. A vos abris…
Très inquiétant pour notre démocratie, un ministre de l’écologie qui donne son opinion sincèrement et poliment, et c’est la porte dans la journée. On dirait que quelqu’un est succeptible. le message est clair, la liberté d’opinion est réservée au chef, les ministres n’ont pas le droit à la parole. Quant à la réduction de 7% du budget …. les énergies renouvelables et l’écologie aujourd’hui ce n’est pas un accessoire, un wagon pesant à tirer mais bien une locomotive puissante à alimenter, un moteur de croissance, d’emploi, de savoir-faire, de recherche et d’excellence technologique. c’est juste dommage pour nous tous qu’Hollande passe à côté de l’opportunité que les énergies renouvellables et la transition énergétique mondiale offre à notre population et à notre beau pays. Le futur s’écris sans lui.
les lobby ont tapé du point, la ministre est éjectée, elle et son économie « circulaire »… bah oui ça fait pas vendre, de réutiliser, recycler, etc…. C’est pas moi qui dit, je paraphrase juste son bras droit qui s’est exprimé hier à la TV
pas de commentaires sexistes à l’envers, ce n’est pas parcque c’est une femme aue cela lui donne l’emploi à vie. la règle a été annoncée, celui qui moufte sort, la règle était simple! rien n’empêche les ministres de se parler entre « quatre z yeux » et de se convaincre hors medias et cameras elle a choisi de parler aux médias, elle assume, c’ est aussi bête que ça! et je n’ai rien de particulier contre elle ou son travail les gens sont maintenant trop habitués à l’individualisme à tout prix et à parler pour souvent ne rien dire. imaginez une classe dans laquelle le prof dit au début de l’année, la règle pour intervenir c’est de demander la parole et que tout le monde se mette à parler en même temps en ne tenant pas compte de cette règle! ingérable! imaginez un capitaine de rugby, qui dit à la mi-temps, « stop, vous arrêtez les fautes en particulier les hors jeux », et que dés les premières minute de la deuxième mi-temps un joueur fait un hors jeux qui en changeant le score compromet la victoire, vous êtes entraineur et vous avez un remplaçant au même poste, vous faites quoi?
En 2007, en énergie finale, 83,8 millions de TEP, ont été consommées sous forme de chaleur. Soit presque la moitié de l’énergie finale, 176 millions de TEP en comptant les usages non énergétiques. Dans le détail – 11,9 Mtep (14,2% du total de la chaleur) à partir d’électricité (dont 13,0% est d’origine renouvelable), – 35,0 Mtep pour le gaz, – 19,7 Mtep pour le pétrole (se répartissant en fioul lourd à usage industriel, fioul domestique et GPL16) – 6,5 Mtep pour le charbon, sachant que plus de 70% de la consommation finale de charbon sont concentrés dans la sidérurgie. Il est temps de faire un effort pour l’énergie utilisée pour le chauffage. Sachant que la France a importé pour 68 milliards d’euros d’énergie sur les 12 derniers mois – charbon 2,2 milliards d’euros – gaz : 13,7 milliards d’euros – pétrole : 54,1 milliards d’euros
Je suis assez étonné que l’on puisse faire encore croire aujourd’hui que c’est le montant du budget que l’on alloue à un ministère qui a une conséquence sur l’avenir d’une filière. Autant dire que cela est de l’enfumage. L’avenir des ENRs passent par des textes intelligents et une politique cohérente et cela ne nécessite pas forcément de grand moyen 😉
C’est la crise et dans l’arbitrage entre l’environnement et la finance, je crois que la finance vient de gagner. Je ne connais que la baisse en pourcentage du budget du ministère de l’écologie pour 2014 (7% me semble-t-il) mais je pense que cela représente un trou qui pourrait facilement être comblé avec un peu plus d’harmonisation fiscale au niveau européen. Maintenant chacun ses priorités, je ne vois pas pourquoi l’Europe se mettrait à initier une politique commune de l’environnement alors qu’elle est incapable de le faire au niveau de la défense voire de l’économie. Osons les gros mots, en termes de protectionnisme contre les politiques de dumping de pays concurrents, elle commence à peine à se réveiller. Au passage, n’oublions pas que concernant les problématique écologiques, la partie immergée de l’iceberg c’est aussi une énergie qui sera plus chère (coût de destruction des installations nucléaires, renchérissement des coûts d’exploitation du pétrole, possible suppression de l’avantage fiscal sur le gazole en France) et une nourriture empoisonnée par les méthodes dérraisonnables de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire. On peut se focaliser sur le ministère de l’écologie comme le thermomètre de la perception de l’écologie par le gouvernement, il ne faudrait pas qu’il symbolise la perception de ce sujet par la population. Lorsque la prime à la casse est entrée en vigueur (2008 je crois), c’est bizarre mais je n’ai pas vu les véhicules hybrides envahir les rues… C’était trop tôt visiblement. Aujourd’hui des sociétés françaises ou produisant en France se sont alignées sur les marchés de l’hybride ou de l’électrique (perso j’ai acheté une MIA-L), et on ne voit pas les commandes grimper en flèche… Et là, c’est trop tard (malgré un bonus écologique à 7000 euros pour une électrique).
Rappelons quand même, à tout hasard, que la « transition énergétique » a lieu actuellement : Cela s’appelle la crise économique. La crise mondiale actuelle est en effet aussi, si ce n’est avant tout, un monstrueux choc pétrolier qui hélas ne fait que commencer, dernière synthèse de Laherrère (ASPO France) : Ce qui amène à (évolution prix du baril) : Et que l’on soit quasi incapable de simplement nommer la chose (en préférant la valse des étiquettes financières) n’y change rien. Un sérieux rééquilibrage entre taxer les carburants fossiles et le travail serait une vraie mesure. La qualifier d’écologique, même si on peut considérer que c’est le cas, est aussi symptôme de l’incapacité à montrer la situation. De fait on « paye » aujourd’hui la com uniquement axée sur les aspects CO2, alors que les mesures possibles sont tout simplement les -MÊMES- pour les deux aspects. (extraction/imports Hydrocarbures, emissions de CO2) On remarquera aussi dans le graphique prix du baril ci dessus la légende classique : « premier choc pétrolier = Yom Kippour/embargo Arabe = évènement géopolitique = rien à voir avec les contraintes géologiques ». Alors que le premier choc était surtout la conséquence directe du pic de production des Etats-Unis ayant eu lieu en 1970. Il serait peut-être temps d’être au courant, non ? Résumé ci dessous : iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/ Voir en particulier les interviews d’Akins (ambassadeur US en Arabie Saoudite à l’époque) dans «la face cachée du pétrole» partie 2 à partir de 18:00 pour le premier choc.
Oui c’est clair, très curieuse confusion … Comme si toutes les subventions de rachat production PV étaient financées par le budget du ministère par exemple …
Moi qui pensait que la gauche ferait mieux que la droite car elle avait les écolos dans sa nasse! Je pense que Borlo a mieux défendu l’écologie au travers d’un ministère du développement durable. Il avait lui aussi les écolos dans sa poche car le nombre de grands cadres et autre dir cab qui sont écolos en dit long sur la volonté de faire de l’écologie une grande cause. C’est nécessaire. Je pense simplement que les mouvements écologisites qui font aussi de la politique oublient souvent les vraies causes à défendre et à faire évoluer: la protection des sols de l’EROSION, source de beaucoup de pollutions, la nécessité de rentrer dans l’éducation et les têtes que construire des sols vivants permet de produire plus en étant plus vertueux sur les écosystèmes. La base de l’écologie pour l’humanité c’est le sol. Le reste est bien sûr important. Un exemple : vous remaquerez qu’on associe toujours pollution algues vertes et production porcine, alors que le problème vient d’un bassin versant qui a un sol fragilisé par une mauvaise gestion (trop de travail, pas asser de couverture) entrainant érosion et son cortège de conséquences. Que quelqu’un me contredise et je serai content de voir que les choses évoluent.
Révélation de Rue 89 Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables ne se déplace à Bruxelles qu’en avion, alors qu’un train pourrait le déposer à Bruxelles en une heure et vingt minutes chrono.
Vous avez certainement raison sur les sols, mais le problème que vous évoquez (des algues vertes, des nitrates,…) c’est quand même avant tout une concentration anormalent élévée de production de volailles et de porcs en Bratagne, lié à des pratiques de traitement des effluents un peu archaiques. On doit pouvoir mieux faire, non?