Le climat rigoureux de la fin de l’année 2005 a contribué au soutien de la consommation. En volume, la consommation de chauffage et d’éclairage augmente de 1,5 % alors que son prix progresse de 6,4 %. Même pour le fioul domestique, dont les prix se sont envolés de 29,7 % après deux années de hausse sensible, la consommation ne fléchit qu’à peine (– 1,4 %).
En revanche, pour la quatrième année consécutive, la consommation de carburants et lubrifiants baisse en volume (– 2,5 %) alors que la hausse de prix atteint 13,1 %. Le volume du super sans plomb régresse moins en 2005 (– 1,8 %) qu’en 2004 (– 2,5 %) malgré une augmentation de prix de 10 %. Le prix élevé des carburants n’a eu qu’un impact limité sur les déplacements en automobile des ménages, ce qui confirme la faible élasticité-prix à court terme déjà observée par le passé (1985, 2000,…). Dans l’ensemble de la dépense de consommation des ménages en valeur, la part des produits énergétiques est passée de 7,3 % en 2004 à 7,7 % en 2005, retrouvant le niveau de l’an 2000. En 2005, la part des dépenses que les ménages ont consacrée au logement, à son chauffage et son éclairage a atteint un maximum historique de 24,7 % |
(SRC : INSEE) |