Alors que le gaz de schiste pourrait pour certain favoriser l’indépendance énergétique de l’Europe et réduire la facture énergétique, cette ressource soulève cependant de vives inquiétudes sur la façon dont elle pourrait affecter la santé des personnes et l’environnement.
C’est en ce sens que les députés européens voteront aujourd’hui de "potentielles évaluations obligatoires de l’incidence sur l’environnement de la recherche et de l’extraction du gaz de schiste."
Deux commissions parlementaires ont travaillé particulièrement sur le dossier. La commission de l’industrie souligne de son côté plutôt les avantages de l’extraction de gaz de schiste tandis que celle de l’environnement se montre inquiète sur les problèmes écologiques soulevés. Le Parlement devrait se prononcer en session plénière en octobre.
Intérêts économiques vs. inquiétudes écologiques
L’extraction du gaz de schiste pourrait contribuer à réduire la dépendance énergétique de l’Europe, augmenter la sécurité énergétique, baisser les prix du gaz et créer de nouveaux emplois. En revanche, la technique d’extraction employée – la fracturation hydraulique – consomme d’énorme quantité d’eau (plusieurs milliers de mètres cubes pour un puits). Les nappes phréatiques peuvent être contaminées par les produits chimiques injectés si les installations ont été mal construites. Enfin, il peut y avoir des risques de fuite à la surface.
Le 21 novembre 2012, le Parlement européen a adopté deux résolutions non contraignantes sur les aspects environnementaux, industriels et de l’énergie de l’extraction du gaz de schiste.
Extraction du gaz de schiste : comment ça marche ?
grosso modo : il y a pollution, mais on dit que c’est parce que tout n’a pas été pris en compte par le passé. la pollution constatée aux Etats Unis est telle qu’elle touche les sols de manière définitive. La santé de la population est compromise, et l’eau polluée est impropre au recyclage et à la consommation. quand allons arrêter de soigner et de dépenser des milliards d’euros suite à des pollutions écologiques majeurs. n’en n’avez vous pas assez du niveau des dépenses de l’assurance maladie : pour souvenir : amiante, alzheimer ( les agriculteurs les plus touchés), agent orange, mercure l’eau de la silicon valley n’est plus potable essais nucléaire et accidents nucléaire (leucémie, tyroïde, cancer en général) tabac hasme et maladie respiratoire des enfants des villes et la liste n’est que partielle…
« La santé de la population est compromise… » Et si avec tout ça, on arrive pas à régler le problème des retraites, où va-t-on ?
que l’on prend ou ne prend pas doit être balancé au regards de bénéfices/coûts de l’activité concernée. Le parlement doit donc aussi voter des « potentielles évaluations obligatoires » des ressources en gaz des pays membres.
tant que c’est pas la retraite de Russie… encore un bon moyen de se réconcilier avec le « machin » de Strasbourg.
beau discours, je serais curieux de connaître votre réaction si on creusait dans votre jardin ! car si le sous sol est propriété de l’Etat, la surface ne l’est pas ! discours biaisé par ailleurs, car exploration signifie obligatoirement exploitation si le gisement est suffisant, les pétroliers ne sont pas des philanthropes ! et les études d’impact seraient réserver aux éoliennes et au PV? bref autoriser l’exploration c’est autoriser mécaniquement l’exploitation, appelons un chat un chat.
« car si le sous sol est propriété de l’Etat, la surface ne l’est pas ! » Et c’est précisément une des raisons qui fait que l’exploitation du gaz de schiste en France, si elle a lieu, ne pourra pas se faire avec la frénésie qui a pris les Etats-Unis, où chaque propriétaire peut presque faire ce qu’il veut du sous-sol de son jardin.
« où chaque propriétaire peut presque faire ce qu’il veut du sous-sol de son jardin » de là à en déduire qu’autoriser l’exporation de gaz de schiste passe par une réforme du code minier et par un coup de canif dans le droit de propriété, il y a un pas que je serai bien tenté de franchir. je ne suis pas un spécialiste des usages pour le conventionnel avis bienvenus.
Chez les ultra-libéraux, ultra conservateur, tout ce qui génère du business prime, les risques environnementaux et de santé publique sont des recettes potentielles pour le futur, ils ne se soucient pas de votre pouvoir d’achat, l’essentiel c’est que vous soyez obligé de dépenser toujours plus. Leur cynisme n’a pas de limite. Travailler plus pour gagner plus, plutôt que travailler mieux pour gagner plus.
La réponse est très simple. Je suis un vrai écologiste, je vis dans un immeuble en ville et je n’ai pas de jardin. On doit pouvoir intéresser les collectivités locales sans atteinte au droit de propriété et sans réformer le code minier.