L’Europe va chercher sa sécurité énergétique en Algérie

Alors que la crise gazière entre la Russie et l’Ukraine menace indirectement les livraisons vers l’Europe, Bruxelles poursuit son rapprochement avec l’Algérie dans le but de diversifier et de sécuriser ses sources d’approvisionnement.

"L’Algérie cherche un marché fiable et l’UE cherche un fournisseur sûr" a résumé la Commissaire européenne aux affaires extérieures Benita Ferrero-Waldner, en visite à Alger mardi. Cette visite comprenait la négociation d’un mémorandum d’entente sur l’énergie entre l’UE et l’Algérie, qui est actuellement le 3ème fournisseur européen en Europe, et le 13ème concernant le pétrole. Cet accord devrait concerner principalement le gaz naturel, mais également le développement de l’énergie solaire en Algérie et la séquestration des gaz torchés.

Le partenariat évoqué de part et d’autre de la Méditerranée inclut la participation de l’UE à des "projets très concret dans l’économie, le commerce, la sécurité, la libre-circulation des personnes et l’émigration", a évoqué la Commissaire, en vue de faciliter les réformes économiques entreprises dans le pays.

Il implique également l’appui de l’UE à l’Algérie dans sa tentative de se faire accepter au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Jusqu’à présent, celle-ci y oppose les subventions publiques qu’Alger accorde au prix domestique du carburant.

      

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