La Norvège qui génère 99% de son électricité à partir de ses centrales hydroélectriques, avait jugée bon de diversifier ses sources d’énergie.
Aussi, plutôt que d’investir dans les énergies renouvelables (éolien, solaire, etc.) en rejoignant la Suède sur le marché des certificats verts, la Norvège a choisi de s’orienter vers la technologie de capture et de stockage du carbone (CCS), en espérant devenir un leader mondial.
Pari non tenu … La première centrale électrique du pays fonctionnant au gaz, Karstø, a fonctionné à pleine capacité pendant seulement 2 semaines sur les 11 qui ont suivi son inauguration. Avec un prix coûteux du gaz d’un côté et avec un prix du kWh pas assez élevé de l’autre, le maintient de l’usine n’était pas justifiable économiquement.

Jusqu’à l’arrêt prématurée de la centrale, la société Aker Clean Carbon (ACC) avait planifié avec le gouvernement le développement d’une technologie (subventionnée) appelée "Just Catch" dans le but de générer ZERO émission de carbone justement dans la centrale de Karstø.
En l’état actuel et avec l’extension de la version pilote de Karstø, ACC pourra capter (NDLR: uniquement) 180 tonnes de carbone, assez pour remplir un navire porte-conteneur. En effet, la version modifiée fonctionne au biogaz.
"C’est risible", a affirmé l’organisation Greenpeace, notant au passage que la Norvège serait plus intelligente d’investir dans l’énergie solaire que dans les technologies CCS.
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3 Commentaires sur "Capture de CO2, la Norvège rate son coup d’essai !"
Le solaire en Norvège, idée originale!!!!!
Contrairement à des préjugés sans fondement, le solaire photovoltaïque est aussi intéressant à Oslo (Norvège) qu’à Paris. L’irradiation annuelle par mètre carré à Oslo est 92% de celle de Paris ( ), mais des conditions climatiques plus favorables font que la production électrique d’un panneau solaire photovoltaïque est équivalent en toiture (870 kWh/kWc) pour les deux villes et meilleure en façade pour Oslo.