D’après l’agence de presse, Reuters, une étude présentée en juin 2012 au Premier ministre grec, Antonis Samaras qui porte sur un gisement de gaz naturel offshore pourrait s’avérer très fructueuse financièrement pour le pays le plus endetté de la zone euro : 120% du PIB en 2010.
Il faut savoir que les importations d’énergie représentent en Grèce annuellement, l’équivalent de 5% de son produit intérieur brut (PIB).
Ainsi, selon cette étude que les réserves d’hydrocarbures situées au large de la Crète comprendraient à la fois des gisements de pétrole estimé à environ 1,5 milliard de barils ainsi que du gaz évalué à 3.500 milliards de mètres-cube.
Les scientifiques estiment que les revenus hypothétiques induits s’élèveraient à 600 milliards de dollars (soit 464 milliards d’euros) sur une période de 25 ans (soit une rentrée financière de 18,5 milliards par an). "Encore-faut-il que soit confirmée" précise Reuters.
en cas de signaux positifs, il faudrait des années pour débuter l’exploitation de ces ressources précieuses. En attendant, une procédure d’octroi de permis et une commande d’études sismiques ont été lancés par le gouvernement afin de connaître précisément l’ampleur des réserves.
Les résultats de l’étude complète ne sont pas attendus avant l’année prochaine.
Un gisement important existerait au large du Liban. Les résultats de recherche sont attendus impatiemment.