Massy, Antony, Chilly : “chaleur locale et durable à un coût compétitif”

Cofely Réseaux* et SITA** ont annoncé avoir remporté l’appel d’offres mené par le SIMACUR – Syndicat Intercommunal de Massy, Antony Hauts de Bièvre, Chilly-Mazarin – pour le chauffage et la valorisation des résidus ménagers.

D’une durée de 20 ans, cette délégation de service public répond aux enjeux économiques et environnementaux attendus par le Simacur afin de produire une chaleur locale et durable à un coût compétitif en pérennisant l’utilisation majoritaire d’énergies renouvelables et en modernisant le réseau.

Un bouquet énergétique composé majoritairement d’énergie de récupération

La chaleur sera dorénavant produite à partir de la valorisation énergétique de 87.000 tonnes annuelles de déchets ménagers pour couvrir 47% de la production d’énergie du territoire, contre 41% actuellement. Il faudra également ajouter du bois fin de vie à hauteur de 21% – en remplacement de la plaquette forestière actuelle-, ce qui se traduit par la mise en œuvre d’une filière de valorisation innovante.

Pour augmenter la part des énergies renouvelables et de récupération jusqu’à 68%, des travaux d’un montant de 12 millions d’euros s’étaleront jusqu’en 2015 pour aménager
les installations et notamment le process de manutention du nouveau combustible.

Optimisation des coûts et réduction de la facture des abonnés

Les évolutions proposées par Cofely Réseaux et SITA, permettront à la société Enoris créée spécifiquement pour cette délégation, de réduire de 10% environ la facture des abonnés du réseau et de 30% les coûts d’incinération des déchets ménagers résiduels pour le Simacur.

Un des plus grands réseaux de chaleur d’énergies renouvelables et de récupération de France

D’une longueur de 34 kilomètres, le réseau de chaleur alimente 25.000 équivalents logements. Un programme d’extension du réseau prévoit d’y ajouter 3 000 équivalents
logements pour fin d’année 2015.


* filiale de GDF SUEZ
** filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT

Articles connexes

4 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Guydegif(91)

Incinérer du combustible mouillé, c’est pas Top ! Les déchets de cuisine, typiquement les FFOM (Fraction Fermentescible des Ordures Ménagères) sont à forte teneur d’humidité, tel les épluchures, les restes de légumes, etc…et ces FFOM gagneraient à être valorisées en Méthanisation ou Compostage. Une fois ces parties ”humides” enlevées, le reste des OM brûlerait avec plus d’efficacité et de PCI, donc de calories dégagées, cette chaleur-vapeur permettant de faire tourner une turbine-plus-alternateur pour faire des MWhs électriques ET de la Chaleur vers le réseau de chauffage ! Article ci-dessus manque de précision: où est? où sont positionnés ces Centres d’incinération d’OM et autres biomasses? le SIMACUR – Syndicat Intercommunal de Massy, Antony Hauts de Bièvre, Chilly-Mazarin – pour le chauffage et la valorisation des résidus ménagers. Basé où? Est-ce la CURMA à Massy? Merci à la rédaction de préciser ! A+ Salutations Guydegif(91)

jpm

Je suis un peu irrité par ce vocabulaire convenu: valorisation énergétique! Je croyais que l’incinération des OM était passée de mode, qu’il fallait privilégier le compostage et la méthanisation. La combustion du méthane donne ensuite une émission “plus propre”. Même avec les meilleures techniques actuelles les dioxines sont mal ou pas mesurées, la rigueurd’exploitation peut laisser à désirer et la tentation est grande de bruler un peu de “recyclable” pour faire du PCI…

Pierre 25

Donc il faut donner à chacun une poule !! mais le bilan de l’incinérateur sera bon on va finir par revenir en 1950 si ça continue comme cela,

plouc73

@jpm Vous semblez confondre l’incinération des ordures ménagères et la méthanisation des déchets fermentescibles. Cette dernière fonctionne bien à condition que ce soit des déchets purement végétaux ou animaux . Par exemple l’usine de méthanisation de LEMVIST au Danemark a passé un contrat avec 85 exploitations agricoles et avec une coopérative de pêcheurs qui apporte les déchets de la mise en boîte des poissons pêchés. Au total une installation de méthanisation, plus une chaudière, plus des turbines HP et BP, plus un groupe turbo-alternateur de 18 MW qui fonctionnent bien depuis 1998. A l’inverse le composteur de Jarcy en Ile de France est hors service car le broyage des ordures ménagères a eu pour résultat de laisser dans le digesteurs des particules de plastiques et/ou de verre qui ont bouché les évents; Donc tant que les ordures ménagères ne feront pas l’objet d’un tri extrêmement sélectif, l’incinération est préférable sur le plan technique. Et en tout état de cause que ferons-nous de ce qui n’est pas fermentescible ? Des décharges contrôlées dans des régions déjà surpeuplées comme l’Ile de France ? Il est aisé de parler en général de ce qui serait souhaitable; la réalité industrielle rappelle, comme disait un certain Wladimir Illitch Oulianov, que “les faits sont têtus”.