Lundi, le cours du baril a gagné deux dollars dans la matinée. Un brusque sursaut dans un contexte de baisse générale des cours, directement attribué au conflit qui oppose la Géorgie à la Russie.
Si la Géorgie est pauvre en hydrocarbures, elle est située sur la voie des ressources extraites en Mer Caspienne, en Azerbaïdjan.
L’Azerbaïdjan a suspendu samedi ses exportations de pétrole via les ports géorgiens de Koulevi et Batoumi.
Par ailleurs, depuis le 7 août, la Géorgie a réduit de 30 % ses livraisons de gaz russes à vers l’Arménie. La compagnie arménienne ArmRosgazprom a indiqué ne pas avoir été prévenue par Tbilissi. Officiellement, cette baisse des livraisons a été justifiée par des "tests sur le gazoduc, nécessitant une hausse de la pression du gaz."
La Géorgie est traversée par le récent oléoduc BTC : Bakou-Tbilissi-Ceyhan.
Son déploiement, prévu pour 2009, ouvrira la voie au transit d’1 million de barils par jour sur une distance totale de 1 774 km. Samedi, Tbilissi a affirmé que la région avait essuyé des tirs de l’aviation russe, sans que l’oléoduc n’en soit affecté. L’information n’ a pas été confirmée.
[Cartes : Diplomatie.gouv ; Wikipedia]
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5 Commentaires sur "Enjeux pétroliers et gaziers en Géorgie"
alors vous dés que vous voyez quelqu’un qui essaye de comprendre la réalité en sortant des sentier battus (plutôt des autoroutes en la matière), vous le traité de nul…vous ne faites pas honneur au corps enseignant!Est-ce que ce que les éléents que Patrick amène vous font peur???